Le maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé 1er qui abrite le complexe sportif d’Olembe dont le stade accueille le match d’ouverture et la finale de la Can Total Energie 2021, dans un entretien accordé à « Dimanche midi le 31 octobre dernier sur le poste national de la Crtv » est formel, le Cameroun est prêt.
L’Action : Comment se prépare la commune qui va abriter le match d’ouverture et la finale de la 33ème édition de la Can Total énergie 2021 ?
C’est avec faste et sérénité que la commune de Yaoundé 1er entend accueillir le match d’ouverture de la Can Total Energie 2021. Nous sommes impatients, la fête s’annonce belle dans notre arrondissement. Car Yaoundé 1er est sous le feu des projecteurs. Nous abritons le stade d’Olembé et c’est naturellement que les populations de Yaoundé 1er attendent le démarrage de cette compétition, qui a connu moultes péripéties et qui finalement va se tenir à partir du 9 janvier 2022.
On vous a vu au stade d’Olembé lors de la visite conduite par le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République. Dites-nous comment vous avez trouvé cette infrastructure ?
Nous sommes allés au stade d’Olembé accueillir le ministre d’État secrétaire général de la présidence de la République, envoyé du chef de l’État pour la visite des infrastructures de la Can. Je puis vous témoigner que ce stade est de classe mondiale. Je dirais qu’il fait partir des plus beaux et c’est pour cette raison que les populations de Yaoundé 1er ont décidé de le baptiser « le vaisseau amiral des stades de football en Afrique ». Cela en dit long et c’est une expression de ce que ces populations attendent. Nous ne pouvons qu’être satisfait des efforts que le président de la République a accompli pour doter notre pays des structures de qualité. Toute notre reconnaissance va à l’endroit du président de la République et tous les acteurs qui ont œuvré pour que notre pays retrouve sa fierté et s’affirme haut et fort. Au Cameroun, nous avons les plus belles infrastructures sportives africaines et peut-être mondiales.
Quels sont les changements que cette infrastructure apporte au niveau de votre municipalité ?
Ces changements sont visibles. Il y a dix ans, lorsqu’on passait à Olembé, c’était une forêt abandonnée où on pouvait pratiquer la chasse et la cueillette. Des expressions qui sont propres au style de vie Bantou. Aujourd’hui, quand vous voyez les transformations qui ont été faites dans cette zone, c’est une ville moderne. Nous pouvons voir la route à grandes voies, l’éclairage, un stade qui est sorti de terre, des hôtels… etc. Olembé est devenu un coin d’attraction, car il abrite le stade le plus beau d’Afrique. On ne saurait faire la fine bouche pour reconnaître que les étoiles brillent aujourd’hui dans la capitale camerounaise grâce à toutes ces infrastructures sportives que le président de la République a bien voulu mettre à notre disposition. Sans oublier la construction de 3000 logements sociaux. Tout ceci est à mettre à l’actif de la vision du chef de l’État de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.
Est-ce que vous sentez que vos populations bénéficient déjà de ces infrastructures ?
Bien entendu ! Allez à Olembé le samedi ou dimanche matin, vous verrez que chaque weekend, il y a des personnes qui se mobilisent, soit pour la marche, le footing ou occuper les espaces attenants au stade. Olembé vit, c’est un parcours vita bis aujourd’hui. Cette infrastructure contribue à l’amélioration des conditions de bien-être des populations, car le sport est le premier élément de santé.
Le nom de baptême de ce stade n’est pas encore connu, lorsque vous faites un sondage auprès des populations, quels sont leurs vœux ?
Lors de la visite du ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République, les populations de Yaoundé 1er ont pensé que ce joyau architectural, devrait porter le nom de
« Vaisseau amiral des stades de football en Afrique », un nom qu’elles-mêmes ont commencé à utiliser. Ceci en raison de toutes les efforts que le chef de l’État a déployés en matière de football. Notre pays a connu de belles victoires dans le football sous l’ère de Paul Biya. Si on remonte à la coupe du monde 1982, où le Cameroun fait match nul avec l’Italie. En 1984 nous gagnons la CAN à Abidjan en battant le Nigeria devant le président Ouffet Boigny. Je ne vais pas refaire toute l’histoire du football, en 1986, nous sommes finalistes au Caire, il y’a plein d’autres bons souvenirs des victoires du football camerounais. Ce stade à mon avis mérite d’être baptisé « stade Paul Biya », sauf avis contraire du chef de l’État. Voilà le vœu des populations de l’arrondissement de Yaoundé 1er.