Les attentes des Ctd pour l’année 2022 sont nombreuses et multiformes. Comme le Minddevel, Georges Elanga Obam, les populations souhaitent être des acteurs majeurs.
La chose la plus importante sur laquelle les différentes parties prenantes s’accordent en cette année de pleine implémentation de la décentralisation, c’est que les Camerounais ne doivent plus être des spectateurs de la décentralisation, ils doivent en être les acteurs. Le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam l’a rappelé récemment lors d’une interview, « l’essence de la décentralisation, c’est l’appropriation d’une institution par les populations localement, de manière à ce que les problèmes soient identifiés et que ceux-ci soient résolus dès lors qu’ils rentrent dans la sphère d’activités de la collectivité ». Ce n’est qu’à ce prix que la modernisation de l’environnement général de la décentralisation, tel que l’avait promis le chef de l’Etat, Paul Biya dans sa dernière campagne électorale, soit effective.
Depuis que cet engagement a été pris, des outils juridiques satisfaisants ont été mis en place et on est parvenu à mettre en place la seconde étape de la décentralisation qui est constituée par les régions, qui conduisent désormais les activités. Certes comme l’indique le ministre Georges Elanga Obam, « cela doit se faire de manière patiente et prudente », il n’en demeure pas moins vrai que les Collectivités territoriales décentralisées nourrissent de nombreuses attentes quant à la pleine implémentation de la décentralisation.
Maintenant que les compétences sont progressivement transférées, les administrations mises en place, les moyens débloqués, les Conseils régionaux installés, les budgets votés, les plans de développement initiés, tout porte à croire que lorsque les populations seront pleinement associées (et c’est la principale attente des Ctd), la décentralisation atteindra la vitesse souhaitée par le chef de l’Etat.
De toutes les façons, les voyants sont au vert, puisque le président de la République avait décidé de multiplier par cinq la dotation générale de la décentralisation qui est passée de 50 milliards en 2020, à 232 milliards en 2021. Mieux encore, « ces chiffres vont croître au fur et à mesure que les compétences vont être transférées », révèle le Minddevel.
La Rédaction