La structure a récemment lancé le recrutement d’un consultant individuel, pour notamment élaborer et mettre en œuvre sa stratégie de communication.
Déclinée en neuf points, la mission du consultant qui s’étalera sur un an, se résumera à venir en appui à la communication du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir). Concrètement, l’apport du consultant consistera à définir un plan de communication pour la mise en œuvre de la stratégie retenue et s’assurer de la parfaite mise en œuvre de ladite stratégie, en collaboration avec tous les autres acteurs impliqués. Ce qui aura le mérité de tenir toutes les parties prenantes parfaitement au courant de l’évolution du projet.
Car il faut le dire, si le projet a connu des retards à certains moments de son exécution, cela était dû en grande partie au déficit de communication. L’on se souvient par exemple qu’à de nombreuses reprises, le « silence » entre les diverses parties prenantes a conduit à ce que le projet soit contrarié dans son exécution, par des riverains qui réclamaient le dédommagement de leurs propriétés réquisitionnées pour les besoins de la cause.
L’objectif du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir) est d’améliorer de manière significative, l’accès aux infrastructures urbaines, aux services urbains de base et aux opportunités économiques dans les quartiers pauvres de sept collectivités territoriales concernées. Il s’agit des communes de Yaoundé 7, Douala 5, Batouri et de Kousseri, ainsi que des communautés urbaines de Kumba, Ngaoundéré et Maroua.
Le Pdvir vient à la suite du succès du Projet de développement des secteurs urbain et d’approvisionnement en eau (Pdue), lancé en 2009 et clôturé en 2018. Sa mission était de développer dans les villes de Douala, Yaoundé, Bamenda, Mbalmayo, et Maroua à travers une approche participative, l’accès des populations urbaines, et celles des quartiers précaires en particulier, aux infrastructures et services de base, dont l’approvisionnement en eau.
Le Pdvir est financé par la Banque mondiale et l’Etat du Cameroun, qui ont signé le 28 février 2019 à Yaoundé, un accord de crédit d’un montant 93,6 milliards de FCFA pour sa mise en œuvre. Il convient de noter que dans un monde de plus en plus urbanisé (d’ici 2050, 70% de la population mondiale vivra dans les villes), les villes sont plus que jamais au cœur des enjeux et des objectifs du développement durable. L’agenda 2030 réaffirme le rôle essentiel des villes dans la réalisation de ces objectifs, avec notamment l’Odd 11, à savoir : « rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables ».
La Rédaction