La directrice générale de l’Unesco sera l’hôte du pays de Paul Biya dans les prochains jours.
Pas moins de deux membres du gouvernement du Cameroun pour échanger avec le directeur et représentant du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale, sur les contours de la visite annoncée de la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Audrey Azouley. En attendant bien évidemment que les hautes autorités de l’Etat donnent leur approbation sur le programme définitif. Bidoung Mkpatt des Arts et de la Culture, Paul Atanga Nji de l’Administration territoriale et Salah Khaled se sont retrouvés lundi 31 janvier dernier pour explorer et projeter : « la diversité et la richesse du patrimoine culturel camerounais déclinées en plusieurs projets d’importance pour leur inscription sur la liste du patrimoine culturel et immatériel mondial de l’Unesco », a révélé Salah Khaled au terme de la concertation qui a eu pour cadre la salle de convivialité du Musée national. Parmi les nombreux dossiers soumis à cette instance mondiale ou encore en cours de traitement, figure celui du rendez-vous biannuel du peuple bamoun, le Ngouon, ou encore celui des peuples sawa, le Ngondo, pour lesquels le Cameroun s’est engagé. Et qui constitue pour le bureau régional de l’Unesco Afrique centrale en coordination avec le ministère des Arts et de la Culture, une priorité de la plus haute importance.
La visite prochaine de la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azouley, sera également l’occasion de passer en revue l’état de la coopération entre l’instance onusienne et le Cameroun. Une relation qui a porté jusqu’ici sur l’accompagnement du Cameroun dans la consolidation de son système éducatif, de la valorisation de son patrimoine culturel, sa contribution dans la mise en place des mécanismes de prévention et de lutte contre la pandémie du Vih/Sida. Dans ce domaine, l’une des actions les plus fortes reste la nomination de la Première Dame du Cameroun, Chantal Biya comme Ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco. Une distinction que l’épouse du chef de l’Etat, s’attèle à honorer depuis quelques années sur les fronts de l’assistance aux âmes en peine et aux couches défavorisées de la société camerounaise et africaine.
Les bonnes relations entre le Cameroun et l’Unesco s’illustrent également dans la responsabilisation des ressources humaines camerounaises au sein ou à la tête de certaines structures de cette institution mondiale pour leur expertise avérée. C’est le cas par exemple de Lazare Eloundou Assomo, récemment porté au poste de directeur du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco. Une reconnaissance pour laquelle le Cameroun n’a pas manqué d’exprimer en retour sa gratitude à l’instance onusienne.
William MONAYONG
