La présidente de la fondation Désir d’Avenir pour la planète, et la Reine-mère Célestine Ketcha Courtès, ont procédé, les 12 et 13 mars 2022, à la réception provisoire et la mise en service des centrales solaires dans cinq chefferies de ce département.
La voix royale de la présidente de l’Ong française D.A Planète a résonné pour les populations des trois arrondissements sur quatre du département du Ndé, comme celle d’un ange qui vient annoncer la bonne nouvelle. Mieux, cette voix vient définitivement changer leur statut de peuple des ténèbres à celui de lumière désormais. De Bandounga à Bazou, en passant par Bangoulap, Bamena et Bangangté, l’euphorie était à son comble pour ces populations et leurs monarques qui n’en pouvaient plus de vivre les conséquences désastreuses d’Enéo, dues aux coupures intempestives de l’électricité. Bien plus, la disponibilité permanente de cette d’énergie qui puise sa source dans les champs solaires photovoltaïques, transformera de manière radicale leurs conditions de vie. Tout en boostant les activités économiques génératrices de revenus. Un projet d’envergure qui a été réalisé en partenariat avec le Réseau international des princesses et Reines-mères, le Riprem, fondé par Célestine Ketcha Courtès.
Le Projet électrification des chefferies traditionnelles par champs solaires qui en est à sa première phase, est essentiellement né de la volonté constante et de l’engagement du Riprem à œuvrer en faveur du développement durable, pour le bien-être des populations. Il s’inscrit dans le registre de l’énergie verte, objet des accords de Paris signés par le chef de l’Etat du Cameroun, Paul Biya à la Cop 21, que présidait alors Ségolène Royal.
Dans chacune de ces chefferies, des mini-centrales solaires ont été installées, en respect des exigences techniques, et du cahier des charges résultats des études préalablement menées. Chaque installation comporte les composantes ci-après : une centrale solaire hydride, d’une puissance de 09 kwc, un parc de batterie de 48V et dotée d’une autonomie énergétique pouvant aller à 48 h. Selon Ségolène Royal, Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique, la deuxième phase du projet concerne 8 autres chefferies supérieures. Il s’agit des chefferies de Bangoua, Bangang-Fokam, Bahouoc, Batchingou, Balengou, Bakong, Bamaka et Banoun.
Il est désormais question pour ces populations de démarrer une nouvelle vie, en protégeant ces infrastructures à la pointe de la technologie, dont la durée de vie est garantie au pour 20 ans moins.
William MONAYONG