Elles sont parlementaires, femmes d’affaires, chefs d’exécutifs ou chefs d’entreprises. Il n’existe plus aucun terrain qui soit étranger à la femme, surtout quand il s’agit d’impulser le développement du Cameroun.
Depuis quelques années, le Cameroun voit émerger de nouveaux acteurs du développement, parmi lesquels les femmes.
Elles sont femmes au foyer, maires, chefs d’entreprise, chef d’une administration et au fil du temps se transforment en véritable pionnières pour le développement, par ce qu’elles disposent des mêmes droits que les hommes. Au sein de l’association des femmes élues du Cameroun, c’est la course vers l’autonomisation des collectivités. Le 5 décembre dernier, une convention de financement avait été signée entre le réseau des femmes maires du Cameroun et l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Parmi les bénéficiaires, l’on retrouvait les communes de Dzeng, Akom2, Eboné, Pete Bandjoun, Kon-Yambetta, Maroua 1er et Tombel, dont les chefs d’exécutifs seront accompagnés dans leurs projets dans le cadre de la fourniture de leurs localités en énergie renouvelable pour un montant de 1,1 millions d’Euros, soit 721 552 700 millions de francs.
Comme ces femmes du Refelacam, plusieurs autres œuvrent pour se faire une place dans le développement du pays et exercent dans les secteurs qui ne sont pas des moindres. A Ngoulémakong dans la région du sud, département de la Villa, les femmes sont de plain-pied dans la transformation et la commercialisation du manioc. Au sein de cette unité spécialisée dans la transformation du manioc en tapioca, amidon et en farine, près de 7600 tonnes de manioc sont produits par an. En dehors de l’usine, la localité abrite également de vastes champs qui font d’elle l’un des principaux bassins de production de manioc du pays. Dans ces plantations, la main d’œuvre est constituée des femmes qui animent les Gics et autres associations. A côté de cette unité de transformation, les femmes étendent leur dynamisme au-delà de nos frontières, à travers le Projet d’appui aux coopératives de manioc d’Afrique centrale « Manioc21 ». Un projet qui regroupe des leaders de coopératives pour s’arrimer aux exigences du marché national et international.
Thérèse NGAH
