Célestine Ketcha Courtès était le Sud, pour aplanir les malentendus entre les acteurs de gestion du projet.
Après Sangmelima, la ministre de l’Habitat et du Développement urbain s’est rendu à Ebolowa le 30 mars 2022. La descente dans ces deux cités de la région du Sud, rentre dans le cadre de l’évaluation de la gestion des logements sociaux construits dans le cadre du plan d’urgence triennal (Planut) et de la coopération Sino-camerounaise. A Sangmélima, c’est 50 logements qui sont construits alors qu’à Ebolowa, 100 appartements n’attendent plus que leurs occupants, parce que déjà attribués il y a déjà deux ans. Qu’est ce qui fait donc problème ? Que deux ans après que ceux-ci ont été attribuées, que les logements ne profitent toujours pas aux populations ? Voilà la question que le membre du gouvernement se pose et qui est le mobile de sa visite de travail dans le Sud.
« Après Sangmelima, nous sommes à Ebolowa. Nous sommes venus, pour comprendre pourquoi ce beau projet, cher au chef de l’Etat, ces logements décents, abordables, construits dans les deux villes, attribués pour certains depuis deux ans ne sont toujours pas occupés », s’est interrogée Célestine Ketcha Kourtès. « Lorsque nous savons que le gap sur le marché du logement au Cameroun est de plus de deux millions et qu’il y a 150 logements achevés et qui sont là inhabités, il y a un problème », a relevé le Minhdu par la suite. Pourtant, un mandat de gestion a déjà été signé avec des acteurs impliqués de l’Etat comme, la Mission d’aménagement des terrains urbains (Maetur), la Société immobilière du Cameroun (Sic) constructeur et gestionnaire des logements et infrastructures, et même le Crédit foncier du Cameroun (Cfc) comme gros financier de l’habitat. Une telle disposition aurait pu permettre à l’Etat de ne plus parler de problème de logement depuis plus de 20 ans.
Il a fallu pour les cas de Sangmelima et d’Ebolowa, d’une rencontre autour du Minhdu, en présence du gouverneur Félix Nguele Nguele et tous les acteurs de la chaîne de mise en place et de gestion des logements sociaux, pour lever les goulots d’étranglement. Il en ressort malheureusement que c’est pour des questions d’eau et d’électricité que le projet n’est toujours pas viable. En une bonne réunion, les acteurs ont échangé en relevant que quelque chose n’a pas marché, surtout la communication. Heureusement, tous les goulots d’étranglement sont levés. D’ici la fin du mois de Mai, tel que l’aura recommandé le Minhdu, tous ces logements tant à Ebolowa qu’à Sangmelima, seront être occupés. Le ministre est parti d’Ebolowa très heureuse de relever que tout est désormais mis en œuvre pour la bonne gestion et l’exploitation de ces logements.
OBEN Dechaux