Conscient que la paix est un bien qui permet de jouir de tout le reste des biens, le parti politique du Président Paul Biya contribue chaque jour davantage à la consolidation et à la préservation de la paix sociale au Cameroun.
Dès sa naissance le 24 mars 1985 à Bamenda, le Rdpc s’est donné pour mission principale, de sensibiliser les populations afin de promouvoir les vertus de la paix. Car en effet, le Parti avait manifestement tiré toutes les leçons de la tentative de coup d’Etat manqué du 6 avril 1984, au cours duquel, trahissant le peuple, la République et leurs devoirs, quelques soldats que l’intoxication et l’ambition avaient détourné de leur mission, prenaient d’assaut les institutions, pour essayer de renverser l’Etat et s’emparer du pouvoir par la force, sous le silence ahurissant de l’Unc, l’unique parti politique de l’époque. Il suffit pour s’en convaincre, de se référer à un extrait de discours de politique générale, du Président Paul Biya à Bamenda, devant ses camarades du Parti. « Il nous faut cependant convenir, ainsi que chacun a dû le constater et le déplorer, qu’en ces circonstances particulièrement graves, notre Parti (Unc) n’a pas pu démontrer la pleine mesure de ses capacités d’encadrement et de mobilisation des masses… Il aura davantage révélé en ces occasions, les faiblesses de ses structures et de son fonctionnement », avait-il indiqué.
Depuis lors, et après le pire qu’il a frôlé lors des premières élections législatives pluralistes en mars 1992, le Parti s’est réorganisé et est passé à l’action à travers l’éducation citoyenne des masses sur l’ensemble du territoire. Il a été question de faire de chaque militant, un apôtre de la paix, afin de rendre possible l’unité, le progrès et la démocratie, qui constituent les maîtres-mots de sa devise. Ce succès pédagogique, est aujourd’hui visible et lisible à chaque fois que l’intérêt supérieur de la nation est menacé. Dans la guerre qu’a menée le Cameroun contre la secte islamiste Boko-Haram par exemple, le Rdpc est monté au créneau de manière ostentatoire. Y compris contre les sécessionnistes, semant la mort et la terreur dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du pays. Face aux discours de haine véhiculés sur fond de tribalisme et de communautarisme par les mauvais perdant de la présidentielle du 7 octobre 2018, le Rdpc n’est pas resté indifférent. Le parti du Président Paul Biya s’est mobilisé sur les plateformes numériques pour dire stop à la manipulation, à la désinformation et à l’intoxication de l’opinion. Des meetings politiques, ont également été organisés à cet effet.
La démocratie apaisée qui a été savamment impulsée au Cameroun par le président Paul Biya, est également un moyen de préserver la paix. Car en effet, comme le recommandent les usages démocratiques, lorsqu’un Parti gagne une élection, seuls ses militants doivent occuper tous les postes de la haute administration. Mais malgré cela, le Rdpc ne gouverne pas seul. Il gère le pays suivant la logique du partage du pouvoir, afin que les leaders de l’opposition responsable puissent contribuer à la construction du vaste chantier national, dans la paix et l’unité.
Philippe Ganfeh