C’est le mot d’ordre du réseau des femmes maires du Cameroun dont l’assemblée générale s’est tenue le 2 juin dernier à Yaoundé.
En ce moment où la farine de blé se fait rare sur le marché, les énergies se mobilisent en direction des farines locales pour pallier à la pénurie. Dans l’arrondissement de Yaoundé 1er, dans le cadre de la tenue des travaux de l’assemblée générale des femmes maires du Cameroun (Refemacam), la principale activité à l’ordre du jour était la transformation du manioc en farine. Au cours de cette activité qui visait l’autonomisation de la femme, plusieurs dérivés ont été dévoilés. L’on a pu déguster des gâteaux, croquettes, biscuits et même du wihsky fait à base du manioc. Pendant la visite de cet atelier, les femmes du Refemacam ont remis du matériel de pointe aux femmes de Yaoundé 1er. Le maire de la commune, pour la circonstance a salué l’initiative des femmes résolument engagées dans la création des activités génératrices de revenus.
De l’avis de Gisèle Mvogo, bénéficiaire, « Nous remercions les femmes du Refemacam pour le don. Cet appareil est une machine trois en un. Elle va nous aider pour la déshydratation, le séchage et la pâtisserie. C’est une machine qui nous permet de transformer les farines locales. Nous avons commencé avec du manioc, nous allons poursuivre avec la patate douce et l’igname », a-t-elle souligné.
Autres étapes de la journée, c’était la remise des denrées alimentaires aux couches vulnérables avant d’entrer de plain-pied dans les travaux de l’assemblée générale proprement dite. En-dehors des comptes rendus de précédentes rencontres, les exposés du jour ont porté sur la création des richesses pour booster le développement dans leurs localités respectives. Pour Léa Olama, présidente du Refemacam-centre, « nous sommes venus accompagner les femmes de l’arrondissement de Yaoundé 1er pour porter haut leurs activités. Car nous avons pour slogan « femme soutien ta sœur ». « Il est question de se souder les coudes pour promouvoir l’entrepreneuriat dans nos collectivités », a-t-elle conclu.
Thérèse NGAH