La section voudrait allier animation politique et épanouissement économique de ses populations, au vu de la position stratégique qu’elle occupe dans la région du Sud.
La Vallée du Ntem et singulièrement la ville cosmopolite d’Ambam est par excellence, depuis quelques années déjà, le terrain d’expérimentation politique de plusieurs formations politiques en quête de notoriété. Surtout lorsqu’approchent d’importantes échéances électorales. Ce qui est loin d’ébranler le Rdpc. Néanmoins, cela n’empêche de maintenir une veille et une vigilance de tous les instants. C’est ce que se donnent comme objectif principal les nouveaux patrons aux commandes de la section Rdpc Vallée du Ntem I. Pour y parvenir, pas moins de cinq secteurs ont été identifiés : l’économique, le social, le culturel, la politique et le traditionnel. Tous ces domaines devant concourir à l’épanouissement des populations, sans distinction de chapelle politique, ni de confession religieuse, encore moins de tribu. La ville est réputée cosmopolite, au point que certaines ethnies y ont leurs souches. « Le Rdpc étant la cheville ouvrière de l’implémentation de la politique du chef de l’Etat et du Renouveau, il doit traduire cette vision de développement sur le terrain », explique Paul Tomo Menye, le président de la section Rdpc Vallée du Ntem I.
Mais, la réalité qui a fait des militants des partisans du moindre effort financier surtout, a suffisamment plombé la situation. A partir de ce moment, la conception de l’effort collectif de participation aux activités, redevient un impératif pour Paul Tomo Menye, Dorothée Mvomo Mba épouse Edou et Stève Martial Mengue. Pour enlever les militants de la position d’éternels assistés et en forme de véritables acteurs de développement participatif. Question de s’approprier le parti et non être des spectateurs passifs. Et cela a commencé à porter des fruits, notamment lors des derniers rassemblements. La forte mobilisation à la parade du défilé du 20 mai 2022, fruit des efforts financiers de chaque sous-section, le démontre à suffisance.
Le diagnostic étant posé, les organes spécialisés que sont l’Ofrdpc et l’Ojrdpc ont été interpelés et mis à contribution pour relever ce défi. Entre séminaires de formation, d’imprégnation, de sensibilisation pour une meilleure appropriation des techniques de fabrication de certaines denrées de première nécessité. Savon en morceaux et en liquide, détergent, huile de coco, huile d’arachide, transformation de produits, eau de javel, etc. dans les semaines à venir, les militants recevront l’appui technique des experts des administrations concernées. A terme, il s’agira de transformer cette unité politique en véritable unité de production.
William MONAYONG