L’équipement de la voirie en éclairage solaire, et la reconstruction partielle des espaces marchands de « Casablanca », sont les marchés signés lundi dernier entre la Communauté urbaine et les entreprises adjudicataires.
La Communauté urbaine de Bafoussam (Cub) va bientôt s’enrichir de nouveaux équipements pour embellir la cité capitale de l’Ouest. Deux nouveaux contrats ont été signés entre le maire de la ville, Roger Tafam et les responsables des entreprises attributaires, au cours d’une cérémonie solennelle lundi 1er août 2022 à la salle des actes de la mairie. A la faveur des projets d’installation de l’éclairage public, le tronçon allant de l’entrée « Pharmacie Salvia » au « Camp militaire » de Bafoussam va briller de mille feux dans quelques mois. C’est le moins qu’on puisse retenir du premier marché signé entre Roger Tafam et Dieudonné Kengne, directeur général des Compagnies industrielles du Cameroun (Gci), attributaire de ce projet dont le coût d’exécution s’élève à près de 200 millions de F. Le second contrat signé, cette fois entre le maire et l’entreprise Kemdem Tchouamguem Sébastien (Ets Kts), concerne la reconstruction partielle du marché de « Casablanca » (Bâtiment B), à un peu plus de 50 millions de F. Soit au total plus de 250 millions de F pour les deux projets financés par le ministère de la Décentralisation et du Développement local, dans le cadre du budget d’investissement public (exercice 2022).
Ces différents projets rentrent en droite ligne des programmes d’embellissement de la ville, de la lutte contre l’insécurité, avec en toile de fond l’amélioration des conditions de vie des populations locales. « C’est la première fois que la Communauté urbaine de Bafoussam obtient cette dotation. La principale recommandation que je fais aux entreprises attributaires, est de tout faire pour que ces marchés soient exécutés dans les délais d’engagement », a exigé le maire. La Communauté urbaine est ainsi engagée depuis belle lurette, à faire de Bafoussam une ville radieuse et un intournable pôle d’attraction des affaires d’ici 2026. Et pour atteindre cet empyrée, le maire de la ville compte sur le concours des populations. « Je leur demande d’accueillir favorablement ces entreprises et de ne pas entraver les travaux. Elles doivent aussi protéger ces installations solaires acquises pour leur propre intérêt », a martelé Roger Tafam.
AZIZE MBOUHOU