Le président du Conseil national de la communication (Cnc) a effectué du 3 au 4 août 2022, une visite de travail dans la ville, et a incité les professionnels des médias au respect de l’éthique et de la déontologie.
«Quand chacun de nous écrit, il doit se poser la question de savoir quel est le message que je véhicule. La haine ne sert à rien ». Réaction à chaud de la journaliste Sorèle Nguebediang à Bessong du quotidien Cameroon Tribune, au sortir de la conférence organisée le 4 août 2022 par le Cnc à Ngaoundéré. Ces échanges à l’intention des journalistes et autres professionnels des médias basés ou représentés dans l’Adamaoua ont porté sur thème : « Les discours de haine dans les médias au Cameroun ». Joseph Chebonkeng Kalabubse, président du Cnc, a personnellement animé les débats dans la salle des délibérations du Conseil régional de l’Adamaoua. A ses côtés, la déléguée régionale de la communication de l’Adamaoua, Christine Barya Hamadjoulde, par ailleurs membre du Cnc.
Pour le régulateur, déroulant son propos liminaire, « les journalistes doivent rester professionnels et crédibles », ce d’autant qu’ils sont à l’avant-garde de la société. Le président du Cnc reconnait du reste que des efforts sont faits dans ce sens par la majorité des journalistes locaux. « Continuez d’être irréprochables et faites toujours bien votre travail », a exhorté Joseph Chebonkeng Kalabubse. De leur côté, des journalistes présents ont signifié leurs inquiétudes quant aux dispositions juridiques et l’organe régissant la profession : les états généraux de la communication dont l’application des résolutions reste attendue, les sanctions du Cnc qui peinent à être respectées et aussi, la modicité de l’aide publique à la presse… Réponse du président du Cnc : « il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres pas. Toujours est-il que notre plaidoyer continue », a assuré Joseph Chebonkeng Kalabubse.
Au-delà de ces échanges francs avec les responsables de la presse locale, le patron du Cnc a visité certaines structures médiatiques à Ngaoundéré. Joseph Chebonkeng Kalabubse s’est également entretenu avec le gouverneur de l’Adamaoua dans ses services. Les deux hommes ont notamment passé en revue le tableau de la profession de journaliste dans la région de l’Adamaoua.
Salomon KANKILI
