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Akoeman : Des projets de développement à portée de main

Entre l’amélioration des techniques des cultures maraîchères, la multiplication des rejetons à travers la technique Piff, la production des hannetons et la pisciculture hors-sol. Les populations de l’arrondissement d’ Akoeman ont désormais la matière pour se jeter de plain pied dans la création des activités génératrices de revenus.

Du 13 au 17 septembre dernier, s’est tenue à Akoeman, département du Nyong et So’o, un
atelier de formation sur l’amélioration des techniques agricoles et piscicoles.
Au cours de cette formation organisée par la mairie de la localité et l’organisation des jeunes d’Akoeman, en partenariat avec l’école d’agriculture de Binguela ( Epab). Il était question de montrer aux jeunes les moyens les plus sûrs et rapides pour se faire de l’argent. Au total, 4 modules ont été enseignés aux jeunes venus des 17 villages de la localité . Les autorités administratives de la localité se sont également prêter à cette exercice. Des modules, ils portaient sur les techniques en cultures maraichères, la multiplication des rejetons de plantains à travers la technique Piff, la production des hannetons et la pisciculture hors-sol (production des poissons dans les bacs en bâches).
Cas pratique des techniques piscicoles hors sol. Il faut avoir au préalable une bâche à camion cousue avec 8 lattes d’un mètre chacun, faire un assemblage pour avoir un bac d’1m³ de volume , avec un tuyau d’évacuation des eaux. Ensuite, mettre une eau (non camwater) au 2/3 du bac. Y mettre 300-à 350 alevins de 90 g qui coûte 100 frs l’alevin. Proceder au changement des eaux après 3 à 4 jours. Ces alevins sont nourris pour une période de trois mois, avec une dépense moyenne de 4 sacs d’aliments par mois.
Au bout de trois mois, la croissance est à terme et le bac peut accueillir de nouveaux alevins.<< Pour un investissement de 150mil avec les Imprévus, la vente moyenne est de 350 mil à la première évacuation. Pour les autres ventes les coûts d’investissements sont réduits puisque le bacs n’est plus a acheter. Par trimestre à partir de la troisième vente le producteur se fera 150 à 200 000 francs de bénéfices>> , a confié le formateur.
Il faut signaler que la commune pour accompagner les producteurs se chargera d’organiser les marchés périodiques pour les ventes grouper de leurs produits. Malgré tout, l’inquiétude des participants, réside au niveau du suivi de leurs projets . Pour eux, <>.
Pour une première expérience, la commune d’Akoeman et le GIC de l’Organisation des Jeunes de la localité (GIc Référence) ont promis accorder des appuis aux personnes formées à condition qu’ils soient dans un groupe.
Il est a mentionner que le Gic de l’Organisation des Jeunes d’Akoéman est un Gic crée par le bureau de la Section Ojrdpc Nyong et So’o Sud-ouest de la dernière mandature (2016-2021) donc le délégué est Joseph Balla , actuelle 2 ème adjoint au maire de ladite commune. Il faut également souligné que ce Gic bénéficie de l’appui du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’économie sociale et artisanale, pour le suivi de ses projets.

Thérèse Ngah

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