Depuis sa prise de fonction en mars 2020, l’exécutif de cette commune à la tête de laquelle trône Jean Marie Abouna (AJM), a fait de cet arrondissement, à coup de réalisations sociales, une cité où il fait désormais bon vivre. Et le meilleur est à venir.
Olembé, quartier d’extension récente, à l’entrée nord de la capitale, situé sur la route nationale numéro 1, au nord de la commune d’arrondissement de Yaoundé 1er, dans la région du Centre, au Cameroun, en cette fin de mois de rentrée scolaire habituellement perturbée par les pluies, affiche fière allure. Comme de nombreux voisins, Amandine Tsogo, la trentaine, est sortie tôt ce matin pour accompagner sa fille à l’école, avant de se rendre à son travail. « Avant, je ne pouvais pas me permettre de passer par ici », confie la jeune serveuse dans une vente à emporter du quartier Manguiers. « J’étais obligée de contourner de l’autre côté, car ce tronçon était impraticable même pour les piétons. Pis encore lorsqu’il pleuvait ». « Nous étions obligés de sortir avec deux paires de chaussures, voire deux tenues pour nous changer une fois arrivés en route », corrobore cette autre habitante du quartier. Depuis quelques semaines, les populations de ce quartier ont oublié leur calvaire, grâce à la construction de cette bretelle située au niveau du supermarché Soneco en allant vers la Société civile immobilière (Hibiscus). Cette bretelle qui relie à présent les deux blocs autrefois séparés, facilite désormais la mobilité urbaine et fluidifie la circulation routière dans le quartier Olembé.
C’est que, depuis sa prise de fonction à la tête de cette mairie, Jean Marie Abouna a pris la ferme résolution de rendre chaque mètre carré des 5 552 ha de superficie de cette mairie, un lieu où il fait bon vivre pour chacun des 281 586 habitants. Aidé de ses 40 conseillers, du personnel communal, des volontaires et de tous ses partenaires, le chef de l’exécutif de Yaoundé 1er a complètement révolutionné sa ville. Que ce soit la mobilité urbaine, l’hygiène et assainissement, l’adduction d’eau potable, l’éclairage public ou les divertissements et loisirs, il n’y a aucun domaine dans lequel la mairie ne s’est investie, en vue de l’amélioration des conditions de vie de ses populations.
La mobilité urbaine améliorée
Construite sur six mètres de largeur pour une longueur de 800 mètres, ce tronçon réalisé à Olembé en béton armé treillis, est équipé d’un mur de soutènement de 30 cm d’épaisseur sur une longueur de 80 mètres linéaires. Son épaisseur de dallage au sol est de 15 cm, pour 350 mètres linéaires de bordures, renseignent les fiches des services techniques de la mairie. Toujours dans l’optique de l’amélioration de la mobilité urbaine, la mairie a réalisé de nombreux autres travaux, dont la réhabilitation du tronçon routier de Njoana – Assi – Gracam. Ce tronçon de route en terre, financé sur fonds propres de la mairie, s’étend sur une distance de 5,5 km.
Il en est de même du tronçon routier de Somarc Olembé réalisé sur un linéaire de 470 mètres, ou du pont qui dessert la rivière Ako’o, sis au quartier Emana Bilick, qui est désormais opérationnel. Dispensant de ce fait les usagers des désagréments liés à la traversée périlleuse de ce cours d’eau, de même que cet ouvrage contribue grandement à rendre le trafic plus fluide entre les localités d’Emana Bilick et Fokou Emana.
La commune a également pris à cœur de construire des ponts et des dalots sur les rivières, afin de faciliter leur traversée. Cela a notamment été le cas sur la rivière Nkouandi, au lieu-dit Nkolmbong, afin de fluidifier le trafic entre les quartiers Santa Barbara, Abattoir, Étoudi et même la commune voisine de Yaoundé 5ème. En fait, ce sont au total, 17 500 ml de routes qui ont été entretenues, dont 5000 ml revêtues en enduit bicouche, 2500 ml en béton armé et 10 000 ml reprofilés. Sans oublier les 11 ouvrages de franchissement construits dans divers quartiers de l’arrondissement.
Des infrastructures routières qui vont sensiblement faciliter les déplacements, et ainsi œuvrer au développement harmonieux de la localité. Pour le maire Jean Marie Abouna, « il est impérieux de suivre la ligne politique tracée par le président de la République, Paul Biya, en vue de l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 ».
Hygiène et assainissement, un devoir
De nombreuses actions ont également été menées en faveur de l’hygiène, la salubrité et l’assainissement dans la commune. C’était par exemple le cas le samedi 23 juillet 2022, quand les soldats de la propreté, qui sont entre autres les volontaires et les éléments des Cadel (Communautés d’appui au développement local), sous la supervision du service d’hygiène et d’assainissement de la mairie, ont investi les caniveaux de l’axe feux Tongolo – Etoudi, en vue de les curer et éviter de ce fait les inondations.
Ce geste, les équipes de volontaires de la commune de Yaoundé 1er, le répètent d’ailleurs régulièrement. Elles qui sont résolument engagées dans la lutte contre l’insalubrité au sein de leur municipalité. Il y a quelques semaines encore, ces équipes ont entrepris une vaste opération de nettoyage sur l’axe rond-point Nlongkak – nouvelle route Etoa-Meki. Il en est de même de la construction de sept réceptacles afin d’améliorer la collecte des déchets ménagers ; le dragage du lit de la rivière Mfoundi et de la rivière Tongolo sur 2 km avec la participation du député Me Christophe Essama Nkoudou ; la lutte contre les inondations au lieu-dit Fokou Etoudi par le curage du dalot de 15 m qui passe sous la route ; le balayage des rues et le cantonage des rues par la même unité ; l’aménagement paysager du tronçon Bata Nlongkak à travers la plantation de 250 saules pleureurs; la plantation de 100 arbres fruitiers (orangers, mandariniers, corossoliers) à Olembé, entrée présidentielle ; la mise sur pied d’un plan communal de riposte contre le Covid 19 et le choléra ; la création et l’appui en matériels de 65 comités de quartiers ; et l’appui en matériels d’assainissement aux comités de quartiers.
Adduction d’eau : Yaoundé 1er abreuvée
En seulement 30 mois, ce sont au total 16 adductions d’eau qui ont été construites par l’équipe du maire Jean Marie Abouna. Pendant ce temps, trois autres étaient réhabilitées dans divers quartiers de la commune. On se souvient que le 28 juillet dernier, il avait d’ailleurs procédé personnellement à l’inauguration de certaines d’entre elles. La première escale de sa tournée l’avait mené au quartier Étoudi, au lieu-dit Tong-Ntem. Construite sur fonds propres de la mairie, l’infrastructure ultra moderne de Tong Ntem est alimentée à l’énergie solaire et est équipée d’une structure métallique de quatre réservoirs d’une capacité totale de 20 m3. L’ouvrage permet ainsi de répondre efficacement aux attentes des populations en matière d’eau potable, notamment en cette période de vigilance suite à la découverte, il y a quelques semaines, de nouveaux cas de choléra dans notre pays.
A Nyom II, l’adduction en eau potable est également équipée d’une alimentation à l’énergie solaire. Elle possède plusieurs réservoirs à fort potentiel de stockage. Idem dans la localité de Lendom sis à Nkolondom, où la mairie a financé la construction d’une adduction d’eau potable. Le point d’eau potable de Lendom est alimenté à l’énergie solaire, et possède quatre réservoirs garantissant un potentiel de stockage jugé important ; à même de couvrir une forte demande en eau potable.
Eclairage public : la commune sort du noir
Au vu de l’investissement de l’équipe AJM dans l’arrondissement, il ne serait pas osé de qualifier Yaoundé 1er de « ville lumière ». Jean Marie Abouna a en effet entrepris au sein de la commune qu’il dirige, un vaste chantier d’éclairage de sa localité pour faire de Yaoundé 1er, une ville lumière, tout en luttant contre l’insécurité.
Le temps d’un battement de paupières, la commune a en effet installé 2160 lampadaires Led, posés sur divers itinéraires dans la commune. Notamment l’éclairage de la route carrefour Messassi – carrefour Fouda – carrefour Wam ; carrefour rivière Nsas, sur un linéaire de 4 km ; l’installation des lampadaires sur le tronçon Emana- Buea – Okolo 4 ; pareil sur l’itinéraire Esseptoa – carrefour Zoatoupsi – carrefour Wam, ainsi qu’un quartier Etoa-Meki, et sur les rues des quartiers Etoudi, Elig-Edzoa, Manguiers, Nkol-éton ; l’éclairage public dans certaines rues suivant les tronçons carrefour Etoudi – rail Ngousso ; et la signalisation verticale dans certains quartiers de la commune.
Divertissement et loisirs : de l’utile à l’agréable
Grâce à Jean Marie Abouna, le stade municipal de Nkolondom dispose désormais d’une magnifique tribune pour les spectateurs. L’infrastructure est destinée aux activités sportives et, va de ce fait donner une coloration plus gaie aux championnats de vacances qui font la fierté de la jeunesse de Yaoundé 1er.
La tribune du stade municipal de Nkolondom a une capacité de 200 places assises. Et selon certaines indiscrétions, elle est loin d’être la dernière réalisation du maire Abouna en termes de développement des infrastructures sportives. Connaissant l’importance du sport dans le brassage des populations et le vivre-ensemble des différentes communautés qui peuplent sa commune, l’action du maire va sans aucun doute consolider la cohésion sociale. Comme le dit ce slogan si cher au maire Abouna, il faut « oser agir pour une ville moderne et agréable à habiter ».
Serge Williams FOTSO