Ils ont reçu leurs parchemins au cours d’une cérémonie présidée jeudi dernier par le recteur de l’université d’Ebolowa entouré de ses proches collaborateurs.
«Finie la galère ! ». Ces trois mots fusaient de toutes les lèvres non seulement des nouveaux enseignants mais aussi de celles des parents venus nombreux accompagner leurs progénitures à la cérémonie quelque peu spéciale sur le campus de Metyikpwale. En effet, la 3ème promotion des professeurs des collèges d’enseignement technique 1er grade (Pcet I) et la 4ème promotion des professeurs des lycées d’enseignement technique (Plet II), et celle des conseillers d’orientation scolaire et professionnelle (Dipco) sont les toutes premières à être affectées par le ministère des Enseignements secondaires avant de rentrer en possession du parchemin. Ceci en droite ligne des instructions données il y a quelques mois par le chef de l’Etat, Paul Biya, pour une meilleure prise en charge de ces diplômés. Afin que rien ne se passe plus comme avant.
Selon les indiscrétions glanées à bonnes sources, leurs dossiers de prise en solde seraient très avancés au niveau des départements ministériels techniques compétents. Et c’est tout naturellement qu’ils ont exprimé leur gratitude au Président Paul Biya pour cette sollicitude diligente, avec la promesse d’être des modèles pour leurs cadets encore sur les bancs, des techno pédagogues, acteurs de la formation d’une jeunesse patriote et responsable. Et de continuer avec toute l’audace qui a guidé leur séjour à l’Ecole normale de l’enseignement technique de l’université d’Ebolowa. « Nous allons désormais écrire l’histoire et non plus parler d’elle au passé », a déclaré Scholaste Mendomo, lauréate. A ces nouveaux « maîtres », le directeur de l’Enset, Salomé Ndjankomo Essiane, et le recteur de l’université d’Ebolowa, Jean Bosco Etoa Etoa, ont recommandé esprit du travail bien fait, discipline envers les aînés académiques, modèles pour les générations futures tout en maintenant le flambeau de l’enseignement supérieur dans les cimes des sphères de la connaissance.
Presqu’un mois après leur première expérience sur le terrain, c’est avec conviction, plein d’espoirs et le cœur à l’ouvrage que les 175 Dipet II, 30 Dipco et 287 Dipet I sont venus prouver et démontrer que leur « choix pour cette noble profession n’a pas été le fruit du hasard ou celui par défaut parce qu’il n’y avait pas mieux », comme l’a reconnu leur porte-parole à la cérémonie, Stève Eric Njitieu, lauréat de la filière électrotechnique Dipet II, par ailleurs major général des promotions. Par ailleurs, des distinctions et des prix ont été remis à une vingtaine de majors.
William MONAYONG
