Les membres Cercle des amies du Cameroun (Cerac) se sont rendues le 26 novembre 2022 dans la localité, les mains chargées de dons en matériels et produits de première nécessité.
«Les dames du Cerac partagent le peu qu’elles ont, pour redonner à notre société l’espoir en un monde meilleur. Elles ne font pas qu’offrir des dons. Elles se donnent elles-mêmes, elles se dévouent entièrement pour faire avancer leurs causes ». Extrait du discours de Chantal Romno à l’esplanade de l’école publique de Libong, à la l’occasion de la cérémonie de remise de dons aux femmes rurales et personnes vulnérables de l’arrondissement de Tignère, département du Faro et Déo. Avec une voix nouée par l’émotion, la porte parole des bénéficiaires formulait ainsi sa reconnaissance à l’endroit de leurs bienfaitrices, promettant d’en faire un bon usage. Comme elle, le maire de la commune de Tignère a fait savoir que le Cerac a apaisé les souffrances des populations locales d’année en année. Mohamadou Laminou cite précisement les dons en matériels et équipements divers offerts en 2018 au Centre de santé intégré de Tignère. « La pluie de dons du Cerac est une preuve supplémentaire de son humanisme », a-t-il souligné.
Pauline Irène Nguene, la ministre des Affaires sociales, représentait la première Dame Chantal Biya, présidente fondatrice du Cerac, à cet événement qui a mobilisé du beau monde. Pour elle, le Cerac s’est assigné pour mission de contribuer à l’assistance des couches sociales défavorisées : « Les personnes vulnérables et les femmes rurales sont les couches les plus exposées à la pauvreté (…) en raisons des inégalités et de la discrimination. Madame Chantal Biya s’est élevée contre cette situation en refusant l’inertie devant la souffrance humaine », a affirmé le membre du gouvernement.
Au total 25 groupements de producteurs et 100 personnes vulnérables de la localité ont reçu symboliquement des matériels agricoles, des denrées de première nécessité et appuis multiformes. Entre autres personnalités présentes à ces festivités, en plus des nombreux groupes de danses traditionnelles : l’élite locale, les chefs traditionnels, le préfet du Faro et Déo, Ndongo Essomba et le gouverneur de l’Adamaoua, Kildadi Taguieke Boukar.
Salomon KANKILI
