Pour la bonne implémentation du Marché intérieur du bois (MIB), il leur est recommandé, chacune de disposer des sites physiques identifiés où les opérateurs de la filière viendraient exposer leurs produits.
A cet effet, le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) a organisé récemment à Ebolowa, une réunion de sensibilisation, sur le processus d’identification et de sécurisation des sites physiques du Mib. La rencontre présidée par Mohamed Ben Aminou, délégué régional du Minfof, a regroupé plus d’une cinquantaine de participants, dont certains maires, responsables du Minfof, Mincommerce, du Mindcaf et autres experts venus des régions de l’Ouest, Littoral, Centre et du Sud. Le but de la rencontre était, l’imprégnation des Ctd, sur les procédures actuelles de sécurisation et d’enregistrement des espaces dédiés à la commercialisation du bois sur le territoire national.
Pour le bon fonctionnement du Mib, la nécessité de disposer des espaces bien aménagés s’impose.
A cet effet, depuis 2012, le Minfof a entrepris la recherche des espaces pour la création des sites physiques en vue de l’opérationnalisation du marché intérieur du bois, qui est une plateforme permettant d’avoir une matière ligneuse d’origine légale, à des prix accessibles. Ces sites si ils sont disponibles, seront sous l’entière responsabilité des collectivités territoriales décentralisées (Ctd).
À ce jour, l’on dénombre seulement, selon Mohamed Ben Aminou, 18 sites physiques identifiés à travers le pays. La région du Sud en compte cinq, à savoir : Djoum, Ebolowa, Sangmélima, Kribi et Ambam. Parmi ces sites physiques, seul Djoum est sécurisé, mais son opérationnalisation reste attendue.
La rencontre a permis aux participants de savoir que tous les aménagements de base nécessaires pour la mise en fonction des sites, reste subordonnés à l’obtention d’un document administratif attestant de la sécurisation dudit site au profit de la commune concernée.
Obeng Déchaux