La première session de pilotage du programme « Femme et énergie durable », cofinancé par l’Association internationale des maires francophones (Aimf) et l’Etat du Cameroun, en faveur du réseau des femmes maires du Cameroun s’est tenue du 24 au 25 novembre à Yaoundé.
L’objectif de cette rencontre était d’édifier les femmes maires sur l’utilisation des infrastructures à recevoir et la programmation des marchés. Les communes de Dzeng, Akom 2, Eboné, Pete Bandjoun, Konyambetta, Maroua 1er et Tombel sont les heureuses bénéficiaires d’un vaste programme de développement financé par l’Association internationale des maires francophones (Aimf). Un programme qui va permettre à leurs localités respectives de se doter des infrastructures pour résorber le déficit énergétique.
Au cours des travaux du premier comité de pilotage de ce programme qui se tenait à Yaoundé les 24 et 25 novembre dernier, les femmes maire ont été édifiées sur l’utilisation des infrastructures à recevoir et la planification des marchés, d’autant plus que bon nombre de collectivités ont déjà un programme arrêté sur leur utilisation. Selon la programmation des partenaires, ce financement va servir pour construire six mini-centrales photovoltaïques qui seront installées dans certaines structures sanitaires, d’autres dans les écoles et autres édifices publics. Le projet va également permettre aux communes bénéficiaires de se doter de 215 lampadaires solaires. Pour la maintenance, le service de chaque commune bénéficiaire a été doté des compétences pour assurer la maintenance de ces infrastructures.
Marie Angèle Meyanga, présidente du Refela-Cam dans son allocution de circonstance, a signifié toute sa reconnaissance aux partenaires nationaux et internationaux qui œuvrent pour booster le développement des collectivités. Elle a émis le vœu que toutes les communes dirigées par les femmes soient financées par l’Aimf. Il est également question pour le réseau des femmes maires du Cameroun réunies autour du réseau des élus locaux d’Afrique et du Cameroun (Refelacam) d’étendre leur champ de partenariats.
Parlant du partenariat, il s’agit d’une convention de financement entre le Refela cam–Aimf et la fondation Véolia pour un montant de 1,1 millions d’euros, soit 721 552 700 millions de francs, avec l’accord de principe du Feicom de financer 10 pourcents du budget global. Ce financement qui s’inscrit dans sa troisième phase est dénommé « Femmes et énergie durable », avec pour but d’accompagner les communes dans le domaine de l’énergie renouvelable, en vue de garantir aux populations, l’accès aux services énergétiques modernes. Ce financement est l’aboutissement d’un travail collectif entrepris en 2015 en France, en marge de la Cop 21 où les femmes maires, sous la houlette de Célestine Ketcha Courtes, alors présidente du Refela-cam, avaient soumis 28 projets d’énergie durable à l’Association internationale des maires francophones (Aimf). Au terme de ces assises, la commune de Bangangté et celle de Fokoué étaient les premières à signer l’accord de financement avec l’Aimf et la fondation Véolia. Le programme sera élargi par le ministre français de l’environnement, en octroyant des financements à cinq nouvelles communes.
Thérèse NGAH