Dans cette unité politique hautement stratégique pour le parti, les militants doivent faire preuve d’une union à toute épreuve, afin d’éviter les provocations, à l’instar des mouvements violents perpétrés par les membres de la Bas, le 6 novembre dernier.
Des sources dignes de foi révèlent que la célébration du 40eme anniversaire de l’accession du Président Paul Biya au pouvoir, brutalement interrompue par la sauvagerie des membres de la Brigade anti-sardinards (Bas), a été en partie causée par l’absence d’une entente cordiale dans l’organisation de cette cérémonie historique. En effet et selon les mêmes sources généralement concordantes, les manifestations qui se sont tenues à Athis-Mons dans la sous-section Rdpc Seine-et-Marne, n’ont pas impliqué grand monde, à l’exemple de la soirée des Awards, conjointement organisée au même endroit à l’avant-veille du 6 novembre, par l’Association dialogue des peuples africains (Adpa), que dirige le président de la sous-section Rdpc Seine-et-Marne, Pierre Gervais Gouet II, et une autre association sœur. Le volet sécuritaire indispensable pour le renseignement prévisionnel en pareil circonstance, a également été oublié, dans un contexte pourtant marqué par les assauts répétés de la Bas, qui s’apparente à la branche armée d’un certain parti de l’opposition bien connu et dont l’objectif est de créer la violence et la panique chez les militants et sympathisants Rdpc, dans l’optique de donner l’impression que la diaspora camerounaise de France, est hostile au président Paul Biya.
C’est donc fort de ce constat, qu’il paraît pertinent de rappeler que le Rdpc est avant tout et comme son nom l’indique d’ailleurs, un parti de rassemblement. Parti mixte, c’est-à-dire composé de l’élite et de la masse, il a pour objectif de rassembler toutes les camerounaises et tous les camerounais, épris des idéaux de paix et d’unité. Et puisqu’il est également un parti démocratique, point n’est besoin de mettre la cagoule pour s’exprimer en son sein ou alors, de prendre le maquis pour le faire, pour paraphraser le président Paul Biya. La devise du parti en est d’ailleurs une illustration parfaite dans ce sens : Unité-progrès-démocratie. Elle traduit une volonté d’unité, une unité constamment renforcée, s’acheminant progressivement, mais sainement vers une intégration nationale authentique, gage d’un vivre-ensemble harmonieux, pour une prospérité partagée.
Philippe GANFEH