L’objectif étant de mettre en œuvre des actions urgentes pour améliorer le système alimentaire sans inclusive et durable.
Ils étaient 27 pays à échanger sur l’amélioration de la production et de la consommation locales, le 30 novembre dernier à Yaoundé.
En effet, un système alimentaire désigne l’ensemble des étapes nécessaires pour nourrir une population (de la graine à la consommation). En Afrique de l’Ouest, les systèmes alimentaires sont au cœur de nos vies, de notre bien- etre et de nos sociétés.
En revanche, l’Afrique Centrale en général et le Cameroun en particulier, s’alimentent à large spectre des produits importés. Et depuis le début de la crise Covid-19 en passant par la crise russo-ukrainienne, l’inflation des prix des produits alimentaires extérieurs et le renchérissement des taux d’intérêt pourraient également engendrer des risques pour les prix des produits de la base, poussant à la hausse le coût de la main d’œuvre et des matériaux utilisés pour produire, stocker et transporter les produits de base. Selon la Banque mondiale, la flambée des prix alimentaires est à l’origine d’une crise mondiale qui entraine plusieurs millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté et aggrave la faim et la malnutrition.
Certainement pour contrecarrer, voire mettre fin à cette situation alarmante qu’Elisabeth Atangana, présidente de la concertation nationale des Organisations paysannes du Cameroun a mobilisé 27 acteurs de la chaine de valeur, pour améliorer ce procédé et le pérenniser en Afrique « Nous voulons que nos systèmes alimentaires changent de la graine à la production et à la consommation. Nous devons ainsi privilégier le made in Cameroon pour réduire l’importation qui pèse sur la balance économique du pays ». En outre, cette concertation a été une occasion de lancer un appel à l’attention des pouvoirs publics, afin de moderniser le processus de production et de transformation des aliments intérieurs sans additifs chimiques.
Olivia Clarisse AYISSI