Elles ont pris part à la grande parade présidée mercredi 8 mars dernier par le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua au boulevard de la Besseke.
Kabas longs ou courts agrémentés de toutes sortes de parures comme à l’accoutumée, chaussures noires et foulards bien assortis, les militantes des bureaux des cinq sections Ofrdpc du Wouri étaient rayonnantes à jamais. Sourire aux lèvres et regard brillant de joie, elles ont marqué un empressement inhabituel mercredi dernier dans leurs différents domiciles à trouver qui une voiture, qui un bus, qui une moto pour le boulevard de la Besseke, afin d’y rejoindre leurs camarades du parti. Lorsqu’elles y parviennent, quelques milliers d’autres amazones sont déjà rassemblées dans la rue, prêtes à faire une démonstration de force et de talent, afin de donner des sueurs froides aux entrepreneurs du chaos qui pensent maladroitement que le Littoral est leur chasse gardée. Toutes les sections sont conduites ici à la Besseke par leurs leaders qui aiguillonnent les troupes sous de salves d’applaudissements. Armande Din Bell de Wouri I, Denise Fampou de Wouri II, Elise Kamdje de Wouri III, Florence Nouadjou de Wouri IV, Marcelline Zogo de Wouri V, tiennent fermement leur gouvernail, arborant fièrement l’uniforme du jour. Belles. Elégantes. Majestueuses. Aucun adjectif n’est d’ailleurs superflu pour qualifier les prouesses de ces exceptionnelles dames du Rdpc. La fanfare de la communauté urbaine de Douala, assure brillamment la partie animation.
Il est 8 heures. Les officiels prennent peu à peu place dans la tribune, pendant que les carrés de défilants s’organisent dans les cinq axes du boulevard. A 8h50, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua arrive sur les lieux. Après la remise du traditionnel bouquet de fleur et son installation à la tribune, les femmes qui se sont brillamment distinguées dans leurs domaines d’activité reçoivent des parchemins. Le gouverneur monte par la suite au pupitre pour son discours. Le défilé peut commencer après cette phase. Les carrés constitués d’abord des femmes relevant de différentes structures de la capitale économique vont se succéder sur le boulevard. Défense et sécurité, administration générale et financière, enseignement, formation, emploi et recherche, communication, culture, jeunesse et sports, santé, affaires et sécurités sociales, infrastructures, production et commerce, société civile, associations religieuses et familiales, réseaux d’associations féminines etc. Le plat de résistance tant attendu est le passage des amazones de l’Ofrdpc. Pendant plus d’une heure, elles vont battre le macadam, chantant à tue-tête les hymnes en l’honneur du président Paul Biya et de son épouse, madame Chantal Biya. Par leur prouesse, elles arrachent des applaudissements ou les encouragements des responsables de la délégation permanente départementale du Comité central pour le conduite par Camille Ekindi. Une fois encore, les amazones de l’Ofrdpc du Wouri témoignent, par leur présence massive au défilé du 8 mars à Douala, leur adhésion aux idéaux de paix et d’unité nationale sous des ovations du public, complètement acquis à leur cause. Après la grande parade, les unes et les autres ont rapidement, rejoint leurs états-majors. Question de faire vraiment la fête.
Emmanuel BITOTEN