Dans l’attente des résultats officiels du scrutin du 12 mars dernier, grands électeurs, militantes, militants et sympathisants du parti de Paul Biya, se frottent les mains
Confiance, quiétude et tranquillité. Telles sont les attitudes affichées par la grande famille Rdpc, au lendemain des élections sénatoriales du 12 mars dernier. En effet, après une campagne électorale âprement menée, par les équipes déployées sur le terrain, qui ont travaillé d’arrache-pied pour convaincre l’électorat pour ce scrutin, c’est à juste titre que les grands électeurs, les militants et sympathisants du Rdpc, devraient s’attendre à récolter les fruits de leur dur labeur, au plus tard le 27 mars prochain. En tout état de cause, que ce soit au siège du parti ou dans les sections, c’est une ambiance de calme et de sérénité qui règne, surtout en cette veille de célébration de l’an 38 du Rdpc. Et ce, même si les premières tendances donnent déjà le Rdpc favori de ce scrutin, le respect de la loi reste de mise dans les rangs du Rdpc, en sa qualité de parti républicain, respectueux des institutions. Toutefois, la joie de la victoire est perceptible sur les visages des grands électeurs qui ont respecté leur engagement envers le parti, mais aussi des militants d’une manière générale, qui ont travaillé avec ardeur et enthousiasme à ce résultat attendu.
Pour rappel, le Rdpc au pouvoir est le seul parti à avoir présenté des listes dans la totalité des dix régions et il contrôle 316 communes sur les 360 que compte le Cameroun. Il était donc largement favori à ces élections sénatoriales, ses membres étant les plus nombreux dans le collège électoral. Pour ce scrutin, le parti majoritaire partait donc une nouvelle fois, en position de force, avec des candidats dans les dix régions du Cameroun. Parfois sans concurrence, comme dans les régions du Sud et du Sud-Ouest.
C’est donc avec impatience que les militants et sympathisants du Rdpc, attendent la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle, conformément à la Constitution, pour que la fête commence. Car, pour le parti au pouvoir, l’enjeu est de confirmer, voire de renforcer, son hégémonie sur la chambre haute du Parlement.
. Murielle ZANG