Ceci est le couronnement d’un dur labeur que le parti, de la base au sommet a préparé longtemps à l’avance pour maintenir son leadership.
C’est au bout de l’effort que la victoire est éclatante. C’est donc sans surprise que le Rdpc remporte les 70 places des sénateurs mises en compétition au scrutin indirect du 12 mars dernier. En effet, cette victoire est le résultat d’un travail de longue haleine. Bien plus, le Rdpc est le seul parti à avoir présenté des listes dans les 10 régions. Et même si rien n’était gagné d’avance notamment dans les régions de l’Adamaoua et dans une moindre mesure l’Extrême-nord, le Nord, le Nord-ouest et l’Ouest, où l’adversité de l’opposition (Undp, Andp, Fsnc, Mdr, Ums, Udc et Sdf), était rude, les équipes de campagne mises sur pied à l’occasion de ce scrutin ont usé de toutes les stratégies pour convaincre l’électorat de voter en faveur du Rdpc. La hiérarchie du parti qui n’a pas non plus lésiné sur les moyens, est descendu sur le terrain des batailles politiques pour galvaniser et encourager les militantes et militants, dont les grands électeurs. C’est donc tout naturellement que cette victoire qui arrive comme une récompense est célébrée.
Ainsi, le Rdpc avait un défi de taille à relever, question de préserver les acquis et empêcher les infiltrations d’autres partis dans ses fiefs. Ce qui signifie que cette élection avait pour but de corriger les mauvaises erreurs du passé, pour mieux préparer les défis électoraux futurs, en l’occurrence l’élection présidentielle de 2025. Un défi que le parti a brillamment bravé et relevé, notamment dans la région de l’Adamaoua, où les conseillers municipaux Rdpc étaient en minorité. Les efforts des équipes sur le terrain ont donc permis de persuader les indécis et conforter l’électorat acquis. Le Rdpc s’en sort donc vainqueur dans les dix régions du Cameroun, et rafle ainsi tous les sièges au Sénat, à la grande satisfaction de la hiérarchie du parti, des responsables en charge de la campagne, des candidats et des militants.
Depuis les dernières élections régionales et municipales, le parti du flambeau ardent a travaillé d’arrache-pied pour continuer à se maintenir comme le parti leader de la scène politique au Cameroun. Car les conseillers régionaux et communaux qui forment le collège électoral aux élections sénatoriales sont majoritairement membres du Rdpc.
Le Rdpc a toujours su rester debout, contre vents et marrées, tout en s’adaptant aux mutations socio-politiques et aux affres de la concurrence. A ce jour, le parti porte bien ses couleurs, après avoir connu une vie marquée par de nombreuses victoires, et entend d’ailleurs continuer sur cette lancée.
Murielle ZANG