Le directeur général de Dhan α Beko Sarl parle de cette technologie innovante dans l’entretien et la réhabilitation des routes, de même qu’il présente ses avantages pour le Cameroun.
L’Action : Monsieur le Directeur Général, vous avez procédé, hier avec les pouvoirs publics, à une planche d’essai en vue de l’obtention d’un agrément pour l’utilisation d’une nouvelle technologie proposée par votre entreprise, dans le colmatage des nids de poule sur les chaussées. Pouvez-vous nous la présenter?
Dhan Valère Beko Edeme : Je commence tout d’abord par vous remercier pour l’opportunité que vous m’accordez de m’exprimer dans les colonnes de votre journal, dont la notoriété n’est plus à démontrer. Notre technologie, comme vous l’avez si bien dit, est nouvelle. Pas nouvelle dans le monde, mais plutôt dans notre pays, le Cameroun. Elle n’est pas soumise à l’influence des climats. Pour être plus clair, son utilisation, mieux, son usage ne peut dépendre ni de la chaleur ni de la pluie.
En quoi est-elle différente des autres techniques comme l’enrobé à froid, par exemple ?
Comme je l’ai dit dans mon premier jet, cette technique est nouvelle, et différente des autres en ce sens que les aléas du climat n’ont pas d’effets sur elle, étant donné qu’elle peut être appliquée dans un environnement dont la température est comprise entre (-15°C et 55°C). Je veux simplement dire que cette technique permet à la Dhan & Beko Sarl, de rendre un excellent service de qualité et ainsi de satisfaire les contrats que ses potentiels clients, à savoir l’État et les Ctd (Collectivités territoriales décentralisées), lui donneront dans les délais, sans avoir à être retardée par les adversités du climat.
Quels sont les avantages qu’offre ce nouveau procédé ?
Cette nouvelle technologie nous offre comme grand avantage d’assurer la maintenance de nos routes en permanence sans avoir à dépendre du climat, puisque c’est de cela qu’il est question ici. Un autre avantage est que celle-ci est respectueuse de l’environnement, et vraiment compatible avec les sols du Cameroun, puisque le Labogénie tout comme l’Anor l’ont étudié et l’ont apprécié, ce qui a évidemment conduit à la réalisation de notre planche d’essai de dimanche dernier.
On a pu constater que les produits utilisés proviennent de l’extérieur. Comment faire pour importer cette technologie ici ?
Oui, les produits nous viennent de notre partenaire qui avait déjà répandu celui-ci dans son continent d’origine, l’Amérique et particulièrement les Etats-Unis, et veut utiliser notre pays comme pionnier sur notre continent. Pour ce qui est de l’importation de cette technologie ici. Le distributeur exclusif du produit en question demeure la Dhan & Beko Sarl, qui bien sûr, serait prêt à mettre le produit à la disposition de ceux qui seront intéressés.
Si vous aviez un mot à l’endroit des décideurs, que leur diriez-vous ?
Je leur dirais d’abord que notre pays qui a l’habitude d’être le précurseur dans la sous-région détient encore là, une possibilité d’être encore premier en Afrique centrale à utiliser notre produit innovant sur ses routes bitumées. Je leurs dirais ensuite que le recours à de ce nouveau produit en tout temps leur offre l’assurance d’avoir une maintenance des routes bitumées de manière permanente et durable. Je leurs dirais enfin que des routes bitumées et durables ceci grâce à notre produit, leurs permettront de réaliser des économies, et surtout de booster notre économie en facilitant le transport des biens et des marchandises. Car comme le dit un adage bien connu : lorsque la route passe, le développement suit. Je vous remercie.
Interview Serge Wiliams FOTSO