La jeunesse Emergente Républicaine du Cameroun (Jerc) a choisi de fêter cette 51ème édition de la fête nationale en organisant un quadrum du 17 au 20 mai à Yaoundé, dans les chefs-lieux des régions et dans certaines représentations diplomatiques du Cameroun à l’étranger.
La Jerc a choisi pour cette 51ème fête de l’Unité de rehausser les festivités en mettant sur pied un concept baptisé “ le quadrum de l’Unité “. Durant quatre jours, allant de la journée culturelle le 17 mai qui a été consacrée aux activités d’ordre culturel meublée par l’exposition et la dégustation des mets issus des 10 régions du pays. Pendant cette journée, au pied du Monument de la Réunification, les jeunes venus par centaines d’horizons divers ont pu se rendre compte de la riche culture culinaire dont regorge leur pays. Que dire des groupes de danses traditionnelles venus des quatre aires culturelles du pays ? Chaque groupe a pu faire ressortir sa particularité, sous les applaudissements de l’assistance.
Le match de gala qui a suivi le 18 mai au stade Annexe N° 1 de l’Omnisport de Yaoundé opposant l’équipe de la Jerc à celle du Conseil national de la jeunesse du Cameroun ( Cnjc ) parrainé par Joseph Antoine Bell et qui a regroupé plusieurs personnalités au rang desquelles , le ministre délégué à la Justice Jean De Dieu Momo, S. E Roger Albert Milla ambassadeur itinérant, Jules Denis Onana , ancien Lion Indomptable et bien d’autres, a été une fois de plus un moment de communion et de partage entre jeunes et ainés autour du ballon rond. Bien que le Cnjc ait eu raison de la Jerc par 4 buts contre 2, il est resté constant dans l’esprit du millier de spectateurs que ce match de gala n’aura connu qu’un gagnant, le Cameroun un et indivisible et pas de perdant. Cathy Meba, présidente nationale de la Jerc et présidente du comité d’organisation du Quadrum l’a d’ailleurs rappelé à l’assistance : « Nous sommes ici pour célébrer notre unité et la grandeur de notre pays. Quel leque soit l’issue de ce match, il y aura un seul vainqueur : le Cameroun et pas de perdant ». Le 19 mai, Les centaines de jeunes de la Jerc ont retrouvé les autres jeunes de la capitale pour la retraite au flambeau dans les artères de la ville de Yaoundé, mais aussi dans tous les chefs-lieux des 10 régions.
Le 20 mai, jour d’apothéose, après avoir suivi le défilé militaire, il était impératif pour le défilé civille de relever les mêmes défis à savoir discipline, uniformité et cohérence dans les gestes. La Jerc était le mouvement qui a eu la lourde charge d’ouvrir le défilé civil. Après plusieurs jours de rodage de son carossel d’ouverture, les Jercistes vêtus pour le carré de tête aux couleurs des quatre aires culturelles auréolés dans les périphéries par d’autres en jogging vert -rouge et jaunes chantaient tous en cœur l’unité de la grande Nation Cameroun.
Si Yaoundé a été l’épicentre, les régions ont aussi été les lieux de forte intensité de cette action d’exhibition, de fierté et d’appartenance à une Nation unie et forte qui se veut prospère.
Simon METSENGUE
