Massés à la place de l’indépendance à l’occasion de la grande parade du 1er mai, ils ont donné de la voix pour l’amélioration de leur situation et de meilleures conditions de vie.
Les travailleurs dans l’Adamaoua plaident pour un mieux-être. C’est la principale revendication contenue dans les différents discours des syndicalistes déroulés le 1er mai 2023. Pour l’évènement, la place des fêtes à Ngaoundéré a fait courir des foules. Qu’il s’agisse de l’Union générale des travailleurs du Cameroun (Ugtc) ou de la Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun (Cstc), leurs représentants ont laissé entendre au gouverneur Kildadi Taguieke Boukar, le « cri de cœur » des travailleurs. Tout ceci, selon eux, se résume en ces mots : « travail décent », « plus de considération » et « de meilleurs conditions de travail ». Sur ce chantier-là, des patrons de structures locales sont nommément cités et d’autres dénoncés. Pour le reste, les syndicalistes ont salué la revalorisation au Cameroun du Smig, le salaire minimum interprofessionnel garanti.
En réponse, le gouverneur de l’Adamaoua a assuré les syndicalistes du soutien constant du gouvernement et celui du chef de l’Etat, Paul Biya. La remise des médailles aux travailleurs méritants et le traditionnel défilé sont les autres temps forts de la célébration à Ngaoundéré. Il y a eu des agapes et voluptés à longueur de cette journée, mais les fêtards se sont montrés assez modérés dans l’Adamaoua.
Salomon KANKILI
