Les responsables des organes de base ont pour mission d’assurer dans leurs unités politiques, la cohabitation pacifique qui a toujours prévalue au sein du Rdpc.
Le département du Dja et Lobo a été le théâtre d’un malheureux incident il y a quelques jours, mettant en mal la cohésion sociale entre les communautés de cette localité. Fidèle aux idéaux du Rdpc, les responsables des organes de base de cette unité politique, sous l’encadrement de la délégation permanente départementale, ont tenu une rencontre le 24 mai dernier pour préserver la paix et le vivre ensemble dans leur unité politique. La rencontre a donné l’occasion aux responsables des organes de base du parti de mettre un point d’honneur sur le resserrement de lien de cohésion sociale qui existe entre les populations du département du Dja et Lobo depuis des années. Le chef de la délégation permanente et son équipe ont proscrit les discours haineux et de stigmatisation, faisant adopter aux militants du Rdpc de la localité les discours de paix et de vivre ensemble, qui existent dans cette unité politique depuis des années.
Comme dans le Dja et Lobo, il existe d’autres localités où la cohabitation pacifique semble être mis à mal au profit des intérêts égoïstes. Nous avons encore en mémoire les incidents de crise de cohabitation entre les communautés d’Obala dans la section Rdpc Lekié est, également à Ambam dans la Vallée du Ntem. Au vue des mesures prises par Jean Nkueté, dans sa communication du 5 juin dernier, le secrétaire général du Comité central du Rdpc invite les militantes et militants du Rdpc à lutter contre la propagation des discours haineux. Et à ne pas se « laisser distraire par ces discours haineux, dangereux et démobilisateurs, propagés sur les réseaux sociaux ». Il appelle les responsables des organes de base et élus locaux à mobiliser leurs énergies pour contrecarrer tout ce qui pourrait nuire à la paix, l’unité et le vivre ensemble dans notre pays. Ceci passe par « un renforcement des actions de sensibilisation des militants sur les vertus et les exigences du vivre ensemble ».
Thérèse NGAH