Le nouveau directeur général de cette structure a pour mission de mettre sur pied des stratégies innovantes, afin de pousser l’entreprise dont il a la charge à la conquête des marchés.
Le 19 juin 2023, le chef de l’Etat a nommé Pierre Nolasque Oyono Bika au poste de directeur général de l’Imprimerie nationale. Il remplace à ce poste Paul Walter Komo. Le nouveau directeur de l’Imprimerie nationale prend la tête de cette structure au moment où le climat social est délétère et la situation financière préoccupante. Entre vétusté des infrastructures, les créances gelées, la baisse de la production et du chiffre d’affaire, de nombreux éléments plombent l’économie de cette structure. En prenant officiellement fonction la semaine dernière, Réné Emmanuel Sadi, ministre de la communication et tutelle administrative de cette entreprise a donné quelques orientations pour un meilleur réaménagement structurel de l’entreprise. Il a dit apporter son soutien pour la réorganisation de cette société publique. « L’imprimerie nationale a pris un coup de fouet, un redressement ponctuel s’impose. La structure a besoin d’un renouvellement technique des équipements et son arrimage à la modernité. Il est également question de doter la structure des intrants pour répondre à la demande. Nous attendons beaucoup du nouveau directeur. C’est d’ailleurs un fonctionnaire rompu à la tâche, nous sommes confiant de sa capacité à relever les défis tant dans la gestion que dans la restructuration de cette entreprise », a-t-il souligné.
Pierre Nolasque Oyono Bika qui ne cesse de témoigner sa gratitude au chef de l’Etat pour la confiance placée en lui, dit tout mettre en œuvre pour la bonne marche de l’entreprise dont il a la charge. Pour y arriver, il a besoin du soutien de sa hiérarchie et de ses collaborateurs. Surtout qu’il prend les rênes d’une entreprise publique en quête d’une vision pour répondre aux besoins graphiques et d’impression du marché national.
En revenant sur le réaménagement de l’Imprimerie nationale, le nouveau Dg devrait s’appuyer sur le plan de redressement de cette entreprise élaboré en 2022 sous l’égide du ministre de la Communication, tutelle administrative. Pierre Nolasque Oyono Bika devra mettre sur pied une stratégie innovante et pousser l’Imprimerie nationale d’aller à la conquête des marchés, pour réduire la dépendance de cette entreprise aux subventions de l’Etat. Il est également question pour le nouveau directeur général, de veiller à ce que les propositions formulées dans le cadre de la réhabilitation de cette structure, connaissent une implémentation urgente. Il s’agit entre autres, de l’acquisition des matières premières, de la révision du statut de l’entreprise et l’acquisition des fonds pour le paiement des arriérés de salaires
Thérèse NGAH