Cette exhortation était récemment au centre des échanges entre militantes et militants, à l’occasion de la tenue de la troisième conférence conjointe des sous-sections Rdpc, Ofrdpc et Ojrdpc de Mbadoumou.
«Sous-section Rdpc de Mbadoumou : pour un développement participatif », tel est le thème qui a soutenu les travaux de cette rencontre statutaire auquel de nombreux militants ont pris part. De l’avis du président de cette unité politique, les populations sont les premiers acteurs du développement de leur communauté. Aussi, chacun devrait y mettre du sien pour que les résultats soient plus importants. C’est fort de cette logique que le premier exposé était intitulé « développement local et approche participative ».
Le sujet a été brillamment présenté par un expert en management des projets. En effet Lucien Tamba a aidé ces hommes et femmes à comprendre que le développement de leur localité dépend d’abord d’eux-mêmes, c’est-à-dire de leur volonté de transformer positivement leur milieu de vie. En effet, il en est ressorti que si chacun à son niveau fournit un petit effort, la somme de leurs efforts contribuera à coup sûr à un changement positif. En conclusion, le développement d’une communauté dépend tout d’abord de la volonté des populations à transformer leur localité. D’où le thème de l’exposé n°2 centré sur l’ « apport des communautés dans la bataille du développement local ». Une présentation qui a suscité beaucoup d’intérêt de la part des militantes et militants, qui ont compris que tous les aspects de la vie sociétale peuvent être mis à contribution à des fins de développement. La culture par exemple peut être capitalisée de différentes manières. Mais dans tous les cas, les participants ont été encouragés à se mettre en groupes pour des résultats plus considérables. En effet, lorsqu’on travaille en association ou en Gic, on peut déclarer le regroupement pour avoir une existence légale, une personnalité juridique. Ainsi on devient une plateforme au sein de laquelle on peut avoir l’Etat comme interlocuteur, et on peut ainsi avoir accès aux financements de l’Etat et même des organismes internationaux.
Dans la même veine, Théophile Onana a rappelé que lorsque les populations sont bien organisées, elles peuvent bénéficier des appuis et du soutien de la mairie. « Mbadoumou veut se vendre et c’est ensemble que cela doit se faire, à travers les comités de développement et autres », a affirmé le président de la sous-section. Pour lui, le développement n’incombe pas uniquement à la mairie, mais les communautés et les populations doivent travailler pour le développement de leur cité, même si cela demande par la suite l’accompagnement que la mairie leur apporte pour la réalisation de leurs projets.
LINE TANKE NJIKE