C’est le cap que s’est fixé cette sous-section Rdpc, à l’issue de sa récente conférence conjointe tenue en la permanence Rdpc de Mfou.
Ils sont partis du constat selon lequel une pauvreté ambiante règne en maître, contraignant de nombreux parents qui n’arrivent pas à envoyer leurs progénitures à l’école, faute de moyens ; ni de pourvoir à leurs besoins élémentaires, comme les nourrir, les vêtir, les soigner, etc. Bien plus, l’abandon des pratiques culturales ont pour conséquences la rareté des vivres et autres aliments de première nécessité ; ou encore, la faible contribution financière des militants dans les caisses de la sous-section, paralysant ainsi la mise en œuvre des projets générateurs de revenus.
Selon la présidente de la sous-section Rdpc Mfou ville 1 : « Face à la faiblesse, à l’absence d’initiatives de création d’entités pourvoyeuses d’emplois et de richesse par exemple, il nous faut mettre un accent particulier sur la connaissance des projets gouvernementaux en faveur des femmes et des jeunes susceptibles de générer des emplois et créateurs de richesses pour pallier l’absence des regroupements socioéconomiques », déclare Marie Thérèse Betoko, présidente de la sous-section Rdpc Mfou ville 1. Avant d’ajouter : « Alors que notre zone d’expression est essentiellement agricole, il convient aujourd’hui de reconnaître que notre parti, bien que disposant des structures au sein de ses organes de base pour les initier, les développer et les promouvoir, force est de constater que rien n’est fait pour créer de véritables pôles de développement, des entités génératrices d’emplois et de revenus ». Au total, une vingtaine de blocages et d’obstacles qui ont jusqu’ici freiné l’élan de développement de cette unité politique tel que présenté dans la vision des responsables à la base et projeté lors de leur prise de fonction.
Il est désormais question de matérialiser cette vision par la valorisation de la ressource humaine par une culture, une qualité et un cadre de vie sains, agréables et plaisants, propices à l’épanouissement et au bien-être social et économique de tous. Ceci, à travers la promotion de l’écocitoyenneté à travers des actions, des pratiques et des usages économiques, sociaux et environnementaux. En clair, il s’agira d’appuyer les futures actions par la promotion de l’engagement communautaire et social de toutes les parties prenantes de cette circonscription politique, à savoir : les militants de base et les responsables, les communautés et les populations.
Dans le viseur également, la promotion des rassemblements culturels festifs de ralliement dans la ville et la commune.
William MONAYONG