la présidente de la section Ofrdpc, Marcelline Zogo, est depuis plusieurs semaines sur le terrain à la rencontre desdites amazones afin de les encourager à monter des mini-projets socio-économiques, en vue de traverser le cap de la dépendance.
Grâce au dynamisme et au sens du travail bien fait qui les caractérisent habituellement, les militantes de la section Ofrdpc de Wouri V dirigée par Marcelline Zogo, bénéficient régulièrement de nombreux séminaires de renforcement des capacités. L’idéal pour la présidente étant de tordre le cou à la pauvreté ambiante et à la dépendance qui tendent à s’enraciner dans les habitudes de certaines militantes. Dans une pro activité qu’on lui connaît habituellement, Marcelline Zogo organise régulièrement des séminaires de formation dans les 43 sous-sections de son unité politique, en vue d’accroître leur capacité dans le cadre de l’exploitation rationnelle et efficiente de certains aliments de base qui écument les marchés. L’autre point d’attraction de ses causeries éducatives lui permet de mettre l’accent sur l’impact de cet apprentissage, en rapport avec le développement économique et les perspectives pour un meilleur rendement. Consciente que le secteur agricole demeure un gisement d’emplois et de création des richesses pour ses vaillantes amazones, Marcelline Zogo, en véritable pédagogue, s’engage à explorer progressivement leur cadre de vie. La finalité étant que ces dernières parviennent à chasser définitivement la pauvreté qui s’identifie de plus en plus dans leur quotidien comme une hydre.
La présidente de la section Ofrdc de Wouri V est revenue sur les méthodes de transformation de certains aliments, en vue de tendre vers la modernisation. Ses militantes ont déjà été outillées pour fumer du poisson, transformer le manioc en amidon, tapioca, le gingembre en jus naturel, le baume d’huile de cheveux, la fabrication du savon etc. Une panoplie de produits générateurs de revenus et producteurs des richesses. Pour Marcelline Zogo, il s’agit de mettre en exergue la vision du chef de l’Etat, S.E. Paul Biya, qui voudrait que son parti soit un catalyseur de projets d’émergence de la société. Elle pense par ailleurs que ses militantes doivent faire des produits de leur labeur des outils de travail et d’argent. Au terme de ces différentes formations toujours très courues, les vaillantes militantes de Wouri V peuvent désormais se targuer d’avoir des leaders capables de monter des microprojets socio-économiques et de traverser le cap de la dépendance. Après avoir félicité Marcelline Zogo pour ces initiatives devenues pérennes dans sa section, toutes les femmes, visiblement satisfaites, ont souhaité qu’elle se perpétue, afin que toutes ces amazones disposent des armes et outils nécessaires pour lutter de manière efficace et efficiente contre la pauvreté. Comme c’est désormais de tradition, les rencontres se sont achevées chaque fois par des contrôles de routine des bureaux de chaque sous-section, comités de base et cellules.
Emmanuel BITOTEN