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La Société

Gouvernance universitaire : L’étudiant au centre des préoccupations

Cette vision du Président Paul Biya, désormais inéluctable, est la boussole des universités d’Etat et même des instituts privés d’enseignement supérieur au Cameroun. Avec au centre, le développement de la ressource humaine.

Il s’agit de la gouvernance managériale et de l’assurance qualité. Deux concepts fondamentaux qui régissent le fonctionnement de la nouvelle université que le Cameroun, est en train de bâtir à l’aune des hautes instructions du chef de l’État du Cameroun, Paul Biya. Des universités sous-tendues notamment par la gouvernance numérique qui est devenue l’épicentre de la nouvelle gouvernance universitaire. Il s’est agi d’adopter de nouveaux paradigmes devant consolider et raffermir la nouvelle gouvernance universitaire et l’assurance qualité. Nos universités ayant besoin de cette gouvernance universitaire améliorée, rénovée, approfondie, et de cette assurance qualité également rénovée, parce l’université est un laboratoire. L’université étant un champ en perpétuel renouvellement, la nouvelle gouvernance universitaire vise la régénération des connaissances, des compétences, des options, des plans d’action, la formation des étudiants qui doivent devenir des étudiants compétitifs, compétents, imaginatifs, créatifs, et des multiplicateurs de la croissance.
En bref, la nouvelle gouvernance universitaire met au centre de sa vision le développement de la ressource humaine qu’est l’étudiant. C’est là le nouvel étudiant que le chef de l’État demande de bâtir.  Parce que si l’étudiant ne peut créer, ne peut pas innover, ne peut bâtir l’histoire, créer de nouvelles civilisations, évidemment, l’université ne servira à rien. Ceci évitera de répéter les mêmes paradigmes, les mêmes schèmes mentaux. Or, l’université doit être le levier de la créativité, dans toutes les sociétés, parce que l’université est la crème de la société, l’avenir de la société.
Au-delà de la ressource humaine, la nouvelle gouvernance encadre : la diversification des filières professionnelles, la maturité des projets générateurs de revenus, la délivrance systématique des diplômes, etc. Il faut désormais sortir de la théorie pour donner du contenu à l’économie de la connaissance axée sur l’appropriation du numérique par le système universitaire camerounais. Le chantier est vaste, il faut aller plus vite. L’économie de la connaissance doit devenir opérationnelle. Elle doit être fondée sur la compétitivité, et l’application rigoureuse du système Lmd.

William MONAYONG

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