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L'Editorial

Par monts et par vaux…

Et l’odyssée continue! Cinq jours avant la célébration du 41ème anniversaire de l’accession du Président Paul Biya à la magistrature suprême du Cameroun, la patrouille du Rdpc poursuit son périple à travers les régions malgré l’état des routes. Sans peur ni reproche, sans trouille ni frousse, sans glandouiller ni vadrouiller, les mousquetaires du Rdpc, fiers et vaillants soldats du Président Paul Biya vont, par monts et par vaux, sous la conduite de l’intrépide Jean Nkuété, porter la bonne nouvelle aux militants. Après Buea et Douala, terres, terroirs et terrains contestés et balayés par des vents contraires, voici venu le tour des hauts plateaux de l’Ouest et du Nord-ouest. Voici donc le Rdpc à Bafoussam et à Bamenda, cibles de toutes les convoitises. Douala-Bafoussam-Bamenda, ou la plongée vertigineuse en plein cœur du Triangle des Bermudes de la politique camerounaise où, entre légendes, fantasmes et réalités, les bateaux coulent, les avions disparaissent, pris dans des tourbillons et des tempêtes aussi mystérieux que difficiles à expliquer.
Malgré les zones de turbulences, les ouragans et les cyclones, la barque du Rdpc et du Renouveau avance néanmoins sans chavirer. En ce 41ème anniversaire du Renouveau prévu lundi prochain, 6 novembre 2023, le chemin parcouru est encore plus impressionnant tout comme les défis à relever. Alors que le Rdpc se démène sur le terrain, ses émissaires ont pu constater eux-mêmes les multiples problèmes auxquels sont confrontées les populations. Aucune localité n’échappe à ce triste constat: routes interurbaines en mauvais état, voiries urbaines impraticables, fourniture d’eau et d’énergie insuffisante, ordures ménagères omniprésentes dans les quartiers, etc. La coupe est tellement pleine que le Premier ministre, chef du gouvernement a dû présider jeudi dernier une réunion d’urgence pour tenter de trouver des solutions à court terme à tous ces épineux problèmes.
Une fois de plus, Paul Biya avait raison lorsqu’il exhortait les militants et les responsables de son parti du haut de la tribune du 2ème congrès ordinaire le 05 juillet 2001 à Yaoundé en ces termes: « Aussi longtemps qu’un Camerounais ne mangera pas à sa faim, qu’il n’aura pas accès à l’éducation, qu’il ne recevra pas les soins de santé auxquels il a droit, notre tâche ne sera pas terminée. ». L’énumération du Président est cependant loin d’être exhaustive et il ne suffit pas de le citer et de réciter ses paroles pour croire que les problèmes disparaîtront comme par enchantement. Il n’y a pas de baguette magique en politique. Un peu d’humilité, de modestie et moins d’arrogance et d’outrecuidance, chers Camarades!
Les mots, les paroles et les discours resteront creux et impuissants tant qu’ils ne sont pas suivis d’actes et de résultats concrets. Parler ce n’est pas agir; parler ce n’est pas faire. Sous le Renouveau, beaucoup a déjà été dit. Mais au fil des années, de nouveaux défis apparaissent et beaucoup reste donc à faire. Le « tonneau des Danaïdes », vous connaissez? Cela y ressemble. Le peuple attend des actes forts et concrets. Et il n’est jamais repu. C’est tout à l’honneur du Rdpc d’aller ainsi par monts et par vaux à la rencontre et à l’écoute des populations. La foi militante ne permettra peut-être pas d’enlever ou de déplacer les monticules d’ordures qui jonchent les villes camerounaises. Elle ne permettra pas encore moins de combler les ornières qui décorent les chaussées de nos cités, mais elle est capable de soulever les montagnes, d’insuffler l’espoir, de réenchanter le peuple si et seulement si, au lieu de se livrer aux incantations, on se mettait enfin au travail.

Par Christophe MIEN ZOK

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