Depuis sa création en 1985, le parti a mis en œuvre une politique volontariste de promotion du genre au sein de ses instances.
Comme un artiste qu’on annonce chaque fois sur scène, l’autonomisation de la femme est généralement au bout des lèvres et donc un enjeu majeur pour le développement du Cameroun. Et ça, le Rdpc l’a bien compris. A commencer par son Président national qui, en 2006 lors du congrès du parti, a fait de la promotion du genre une de ses priorités. « Je souhaite que les femmes soient mieux représentées dans les instances de prise de décision, à tous les niveaux ». Depuis lors, le parti ne lésine sur aucune occasion pour multiplier les initiatives et renforcer la participation des femmes à la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays. Une politique volontariste, qui en 1984, a abouti, non seulement à la création du ministère de la Condition féminine chargé de « promouvoir les mœurs destinées à faire respecter les droits de la femme camerounaise dans la société, à faire cesser toute discrimination à son égard et à accroître les garanties d’égalité dans le domaine politique, économique, social et culturel ». Évoluant ainsi pour devenir aujourd’hui le ministère de la Promotion de la femme et de la famille. Mais, l’on a également vécu l’émergence de la femme dans les structures du parti, où une place de choix lui a été accordée au sein du Comité central, dans les sections, les sous-sections les comités de base et les cellules. Avec des résultats probants sur le terrain, comme en témoignent les statistiques du parti concernant le nombre de places qu’occupent les femmes dans les conseils municipaux et régionaux sur toute l’étendue du territoire national.
En 2020, sur les 180 députés élus, 25 étaient des femmes, ce qui représentait 13,9% du total. Pour les suppléants, le pourcentage de femmes était plus élevé, soit 21,1%. En 2023, sur les 100 sénateurs élus et désignés, 33 étaient des femmes, soit 33%. Pour les 360 maires élus en 2020, seulement 24 étaient des femmes, soit 6,7%. En revanche, sur les 10 620 conseillers municipaux élus, 1 646 étaient des femmes, soit 15,5%. Quant aux présidents de section du Rdpc, sur 360 présidents, 18 sont des femmes, soit 5%. De même, sur 2400 présidents de sous-section Rdpc, 120 sont des femmes, soit 5%. En revanche, tous les présidents de section et sous-section de l’Ofrdpc sont des femmes, soit 100%. Pour l’Ojrdpc, 10% des présidents de section (360) et sous-section (2400) sont des femmes, soit 36 femmes pour la section et 240 pour les sous-sections. Ces chiffres éloquents montrent que le Rdpc a fait des progrès significatifs dans la promotion des femmes au sein du parti et dans les institutions de la République, même s’il reste encore des efforts à faire pour atteindre la parité.
Outre la promotion des femmes au sein du parti, le Rdpc les accompagne quotidiennement dans leur épanouissement personnel et professionnel, en initiant et en appuyant plusieurs programmes et projets en faveur des femmes. Notamment dans les domaines de l’éducation, la santé, l’entreprenariat, l’agriculture, etc. Grâce à cette détermination, le Rdpc a fait de l’émancipation de la femme, une réalité en marche. Ses actions concrètes en font sans conteste le promoteur numéro1 de l’autonomisation de la femme camerounaise.
Charles EBODE