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SECTIONS RDPC : Femmes, présidentes et fières de l’assumer

A la faveur de l’ouverture à plus de femmes dans les instances du parti prônée par le Président national, Paul Biya et orchestrée par le secrétaire général du Comité central Jean Nkuété, nombreuses sont ces dames qui sont allées à l’assaut de ces postes « réservés » pour brûler la politesse aux hommes.

Elles sont une quinze qui trônent avec ferté à la tête des sections Rdpc. Bien assises sur les fauteuils directeurs à la droite des chefs de terre lors des cérémonies du parti, auxquelles ces personnalités sont très souvent conviées. Poitrine bien bombée, visage bien serein, coordonnant toutes les articulations. « A la garçonnière », dirait-on. Une bonne quinzaine sur le territoire national avec pour noms : Marie Angèle Meyanga épse Noah, Christine Adissa épse Ousmanou, Joséphine Solange Anaba Mbarga, Hortense Njikeu épse Kamanke, Célestine Ketcha Courtès, Véronique Eliane Bikay épse Kome, Pauline Ngo Mbei épse Betene, Agnès Maah épse Mbeng, Marie Pascale Mbock Mioumnde, Gisèle Rose Mpans, Valentine Ambaï, Marie-Thérèse Ngo Nolanye ; et une demi-dizaine dans les sections extérieures. Il s’agit de : Patience Tamfu aux Etats-unis, Grace Elone en Grande Bretagne, Christelle Ndongo à France-nord et Marie Noëlle She Onana à France-sud.
De mains de maître, elles… se plient en quatre pour tenir leurs circonscriptions politiques et ne ménagent aucun effort, encore moins les moyens, fussent-ils financiers, matériels, intellectuels ou physiques pour relever les défis qu’elles se sont données pendant la campagne et atteindre les objectifs qu’elles se sont fixées. Et cela semble marcher, fonctionner et rouler comme sur des rails. Contrairement à ce à quoi on se serait attendu, elles ne s’en laissent pas compter par quelques mâles qui voudraient leur imposer « leur » façon de faire, au sein du Rdpc. Surtout qu’elles viennent remplacer à ces postes, des hommes parfois coriaces et de vrais durs qui y ont laissé leurs empreintes pendant leur mandature.
Bien plus, en dehors des régions ou localités où le partage de pouvoir paraît naturel et normal comme le Centre, l’Est, le Sud, le Littoral, les présidentes des sections Rdpc sont également issues de l’Adamaoua, du Nord-ouest, de l’Ouest, du Sud-ouest, du Mbam et Inoubou, des zones caricaturées ou réputées comme étant celles où la dictature masculine fait son lit au quotidien. Soit à cause des traditions qui accordent le droit de régner aux seuls hommes, soit encore à cause du masochisme ; les hommes n’y étant pas très relaxes en matière de partage du pouvoir. Surtout pas « se faire commander par le sexe faible ». Pour rien au monde, entend-on très souvent ailleurs.
Par leurs attitudes, leur disponibilité, leur perspicacité, leur sens de la logique, et leur instinct maternel, les présidentes arrivent à mieux gérer leurs militants et opérer les meilleurs choix pour la bonne marche de l’organe dont elles ont la charge. La preuve, dans les sections tenues par ces amazones, il y a moins de grincement de dents ou des bruits de bottes. Et c’est ici, pour ces quelques exemples, qu’on admire la vision de Paul Biya de leur faire plus d’honneur en leur octroyant plus de place au sein des organes de base du Rdpc. Le Président national du Rdpc l’avait encore réitéré dans sa circulaire appuyée par la note d’application du secrétaire général du Comité central lors de la dernière opération de renouvellement des bureaux des organes de base qui les ont vu portées à ces postes dits « prestigieux et réservés » à la gent masculine. Elles ont « osé » et sont sorties victorieuses à l’issue de ces joutes électorales à l’interne. Cette fulgurante ascension et cette affirmation au fil des expériences des femmes à la tête des sections Rdpc démontrent la détermination de la militante du parti à œuvrer avec, aux côtés ou à la tête des hommes pour porter toujours plus haut le flambeau ardent du parti.
Par leur dynamisme, les femmes sont des piliers sur lesquels repose le parti dans son animation et son engagement politiques sur le terrain.

William MONAYONG

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