Programmé du 29 au 31 mai 2024 à Yaoundé et Douala, cet événement ambitionne de mettre un zoom sur la vitalité de l’économie camerounaise en général et de ces deux spéculations en particulier.
Pendant trois jours, Yaoundé sera la capitale mondiale du cacao et du café, avec la participation de 13 pays étrangers, des principaux responsables des organisations mondiales de ces spéculations, des fédérations mondiales de chocolatiers et de la quasi-totalité des organes des filières des principaux pays producteurs. Pour le ministre du Commerce qui a présenté l’événement à la presse le lundi 27 mai à Yaoundé en compagnie de son collègue de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobe et de nombreux autres officiels, il s’agit d’un événement dont le spectre de rayonnement se hisse à un niveau international.
Placé en effet sous le thème « Valorisons le cacao et le café », ce festival qui est une sorte de fusion entre le Festicoffee et le Festicacao mis en hibernation depuis trois ans du fait du Covid-19, ses restrictions et ses confinements, revient en force cette année avec cependant plus de vitalité. La participation confirmée des poids lourds tels les Pays-Bas, la Belgique, la Côte-d’Ivoire, la France, le Gabon, l’Inde, l’Italie, le Sénégal, l’Espagne, est un signe de la reconnaissance mondiale des efforts déployés par le Cameroun ces dernières années pour l’amélioration substantielle de la qualité de son cacao et de ses cafés, conformément aux directives du chef de l’Etat, Paul Biya, qui a beaucoup plus opté pour la qualité.
Du 29 au 31 mai 2024, l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé et les jardins de la Place du gouvernement à Douala auront l’honneur d’accueillir le Cacao & Coffee Festival et les centaines de milliers de visiteurs attendus chaque jour. Étaient également présents, le Secrétaire général du ministère de la Communication, Félix Zogo, représentant du ministre de la Communication, le président du Cicc, Appolinaire Ngwe, l’Administrateur du Fodecc, Samuel Donatien Nengue, le Secrétaire exécutif du Cicc, Omer Gatien Maledy, des experts indiens, et des directeurs des services centraux et déconcentrés du ministère du Commerce. Un événement appelé à venir consacrer la place de locomotive qu’occupe désormais le Cameroun dans l’économie cacaoyère et caféière mondiale. Car si le cacao camerounais a récemment battu tous les records de vente, son café n’est pas non plus en reste. Le pays a également réussi à céder son café arabica à 2000 F le kg et 1500 F pour le robusta. Preuve s’il en fallait encore, que les perspectives sont également excellentes pour les cafés camerounais.
Claude MPOGUE
