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Sous section de Ba’aba : Les militantes formées dans la fabrication du savon

Ce séminaire de formation s’est tenu il y a quelques jours, à la satisfaction des membres de cette unité politique.

La fabrication du savon (de ménage) n’a plus de secret pour de nombreuses militantes de la sous-section Ofrdpc de Ba’aba. Elles ont reçu une formation sur la question le 16 mai 2024. Elle leur a été donnée par Marie Gertrude Ouakan, déléguée d’arrondissement de la Promotion de la Famille et la femme de Yaoundé V, à l’initiative de l’honorable Georgette Menana, présidente de la section Ofrdpc Mfoundi V.
Ladite formation a été précédée d’une causerie éducative centrée sur le vivre-ensemble et l’unité nationale. Dans son exposé, l’honorable Georgette Menana a insisté sur la nécessité pour les Camerounais de demeurer unis. Elle a ainsi exhorté ses camarades à « dire non à tous ces maux qui entravent l’unité nationale, qui freinent le vivre-ensemble et qui polluent notre tranquillité sociale. Heureusement qu’ici dans la sous-section de Ba’aba, nous vivons dans un esprit d’union, de paix et d’intégration nationale, sans distinction aucune ».
Parlant de la formation en fabrication du savon, la présidente de la section Ofrdpc Mfoundi V a fait savoir qu’elle a été organisée parce que les femmes ne peuvent pas se passer du savon. « Le savon de ménage est un partenaire privilégié de la femme. Elle utilise le savon dans tout ce qu’elle fait à la maison. Il faut donc qu’elle sache le fabriquer. Elle peut même le commercialiser pour devenir autonome. Notre objectif est que chaque femme se batte pour subvenir à ses besoins », a-t-elle laissé entendre.
Les militantes de la sous-section Ofrdpc de Ba’aba ont loué cette initiative. En tête desquelles Julienne Pefouko, présidente de cette unité politique : « je suis très heureuse de cette formation. Nous, militantes de la sous-section, sommes très honorées que cette formation se passe dans la zone péri-urbaine. C’est l’occasion pour nous de dire merci à l’honorable Georgette Menana pour avoir pensé à nous. Étant principalement des femmes rurales, nous avons besoin d’être autonomes. Le savon que nous apprenons à fabriquer va non seulement nous servir dans nos ménages, mais aussi, nous pourrons le commercialiser pour qu’il soit une source de revenus pour nous ».
Dans la section Ofrdpc Mfoundi V, la lutte contre la pauvreté, l’autonomisation des femmes en général et des militantes en particulier sont tout, sauf de vains mots.

Laurent MENYENE

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