C’est la principale annonce que l’on retient du lancement de la dernière ligne droite de l’opération d’intensification des inscriptions sur les listes électorales 6 juillet dernier à Tongo-Gandima.
Il faudra ajouter au sommier politique actuel qui affiche au compteur près de huit-mille inscrits, un peu plus de douze mille nouvelles inscriptions pour atteindre l’objectif de vingt-mille inscrits. Selon le président de la section Rdpc Lom et Djérem nord 2 Kor Gadima Jean Claude : « Je dois d’abord rappeler notre position de bastion imprenable, qui n’a jamais failli et qui ne faillira jamais. Premier dans le Lom et Djérem en toute élection en faveur du Rdpc, nous comptons le rester. Pour cette seconde phase que nous lançons, le défi pour lequel nous nous sommes engagés devra être tenu ». A l’occasion de ce lancement, les présidents des sous sections, tous organes confondus, ont été mis en mission avec pour objectif, ratisser large pour que l’objectif fixé soit atteint. « Je voudrais vous exhorter à mettre tout en œuvre pour la réussite de cette campagne prescrite par notre hiérarchie. Car, comme vous le savez bien, l’année 2025 est stratégique tant pour le parti que pour notre pays. Et le Rdpc est davantage interpellé en tant que parti politique majeur aux idées claires sur le développement, la paix, la stabilité, la cohésion sociale, le dialogue inclusif, la démocratie apaisée et l’unité dans la diversité. Des valeurs qu’incarne avec brio notre champion qui n’attend que notre inscription massive sur les listes électorales afin de lui garantir une majorité absolue aux consultations électorales à venir ».
Pour ce qui est des difficultés rencontrées sur le terrain, à savoir : l’enclavement dû au mauvais état des routes, l’insécurité pour le déplacement des équipes d’Elecam, la sempiternelle équation des actes de naissance à l’origine du défaut des cartes nationales d’identité à bon nombre de citoyens, le président qui était accompagné du maire Me Michel Mada, a indiqué : « Ce sont des questions qui préoccupent les pouvoirs publics, et qui sont réelles. A notre niveau, nous avons commencé à apporter un début de solution avec la tenue des audiences foraines pour l’établissement des actes de naissance. Malheureusement, et il faut le savoir, cela coûte assez cher. Pour les autres sollicitations, nous allons nous adresser aux sectoriels et aux autres partenaires de l’Etat pour la recherche des solutions ». Bien plus, ajoute Axel Mpimba de la société civile : « Maintenant que l’établissement de la Cni va coûter plus cher, alors que le revenu des populations reste considérablement faible, cela ne constituerait-il pas un frein à cette opération citoyenne ? ». Qu’à cela ne tienne, le cap est fixé et les présidents des sous sections et des comités de base sont suffisamment imprégnés du travail à faire d’ici la fin des inscriptions, le 31 Août prochain comme chaque année. En attendant, un frémissement certain est perceptible dans les rangs du parti. Ce qui est confirmé du côté d’Elecam, qui indique qu’il y a de l’engouement.
Martin Crepin NTSANA MEKOK