Il a reçu des mains du Sed, Galax Etoga, représentant du chef de l’Etat, la médaille de la vaillance à titre posthume, et un message de condoléances du Comité central du Rdpc lors des obsèques officielles le 3 août dernier à Messok.
Image parlante samedi dernier à Messok pour ce membre du Comité central du Rdpc, les honneurs militaires, le message de condoléance du chef de l’Etat Paul Biya, à la famille de l’illustre disparu lu par le préfet du haut-Nyong Joseph Bertrand Mache, déclinant la qualité du serviteur de l’Etat qu’il a été. Puis, la décoration de la médaille de la vaillance avec citation à l’ordre de la nation à titre posthume par le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense en charge de la gendarmerie, Gallas Etoga, par ailleurs représentant personnel du chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya. En très bonne place aussi, le représentant du vice premier ministre secrétaire général du Comité central du Rdpc, le ministre Benjamin Amama Amama, par ailleurs chef de la délégation permanente départementale du Comité central du Rdpc pour le Haut-Nyong qui a lu le message de condoléances du Comité central du Rdpc, pour lui rendre hommage pour les bons et loyaux services rendus au Parti, et pour tous les combats menés pour assurer les victoires au Rdpc.
Au cours de la messe pontificale dite par Mgr Yan Nguele Osga, évêque du diocèse de Doumé-Abong-Mbang, on retient du célébrant qu’il faut faire du bien, garder la foi, avoir la crainte de Dieu dans tout ce qu’on pose comme acte dans la vie. Des vertus qui sont le fondement de l’espérance d’une vie meilleure après la mort, si nous avons suivi les traces du Christ.
Puis, dans une atmosphère chargée d’émotions, de chagrin, de douleur, les beaux-fils, les belles filles ont magnifié la grandeur du patriarche, en évoquant tout ce qu’ils ont reçu de lui comme conseils et encadrement, la joie de vivre, le partage et le vrai amour, les valeurs morales qui sont aujourd’hui plus que jamais le socle de leurs familles. Pour le ministre de la Fonction publique et de la Rzéforme administrative, porte-parole de l’élite de la région de l’Est et membre de la plateforme pour le développement de la région de l’Est : « Le patriarche Jean-Marie Aléokol nous laisse un bel héritage fait de fraternité, de dialogue, de paix, d’amour et de patience. Nous avons le devoir de pérenniser ces acquis qu’il a lui-même incarnés tout au long de sa vie. Il avait à cœur, l’unité de notre département auquel il était viscéralement attaché. La tolérance, la patience la retenue étant sa marque de fabrique ». Pour le chef de famille, sa majesté Hervé Julien Aléokol : « Notre père nous a montré le chemin à suivre. Il était pour nous un modèle, un ami, un complice et un père aimant. Il ne posait pas les actes qui allaient à l’encontre de l’unité de la famille. Et ces valeurs que nous avons reçues de lui, nous allons nous atteler à les mettre en pratique pour sa mémoire et son honneur ». Tout en reconnaissant les mérites de ses choix, le chef de famille rassure qu’il aura en priorité, de faire la volonté de son père pour la plus grande cohésion de la communauté. C’était avant que la terre natale de Messok ne se referme définitivement sur lui, aux côtés de son épouse Berthe Aléokol partie quelques années avant, devant un parterre d’invités de tous bords, dont de nombreux membres du gouvernement.
Les obsèques officielles avaient été précédées cette même journée, d’un hommage politique rendu par les filles et fils du département du Haut-Nyong au défunt au cours d’un meeting tenu à la maison du parti d’Abong-Mbang, en présence du préfet Joseph Bertrand Mache.
Martin Crepin NTSANA MEKOK