C’est la principale recommandation faite à l’exécutif communal, au cours de la cérémonie solennelle d’inauguration de l’hôtel de ville de cette localité.
La commune de Bafia dans le département du Mbam et Inoubou continue d’écrire son histoire dans un contexte de mise en œuvre du processus de la décentralisation. Le 3 septembre 2024, les populations de cette localité ont savouré les fruits de cette décentralisation à travers la mise en service officielle de l’hôtel de ville de la localité. Une cérémonie présidée par Georges Elanga Obam, ministre de la Décentralisation et du développement local (Minddevel), accompagné de Philipe Camille Akoa, le directeur général du Feicom et plusieurs invités spéciaux. À l’instar d’Achille Bassilékin III, ministre des petites et moyennes entreprises de l’économie sociale et de l’artisanat et élite de la localité. Le Pr Paul Célestin Ndembiyembé conseiller, auprès du secrétaire général du Comité central et coordonnateur de l’Académie du Rdpc. Sans oublier James Onobiono, chef de la délégation permanente départementale du Comité central pour le Mbam et Inoubou et bien d’autre.
Le Minddevel s’est dit satisfait quant à la conduite du projet d’investissement de cette importance dont les résultats parlent d’eux même. « Je suis un ministre de la décentralisation satisfait. La réalisation du projet de l’hôtel de ville de Bafia est une preuve de la vitalité du processus de décentralisation dans notre pays. Lors que vous avez dans une ville comme Bafia , un édifice communal dont le cout des travaux s’élève à près d’un milliard de francs, cela présente des bons points en terme de gestion managériale de l’exécutif », a-t-il souligné.
Georges Elanga Obam a par ailleurs félicité Marthe Félicité Zintchem, maire de la commune de Bafia pour sa capacité de gestion du projet, sans oublier le Directeur général du Feicom pour l’engagement de son institution, qui a mis des ressources financières pour la réalisation du chantier. Le Minddevel a également remercié le préfet du département du Mbam et Inoubou pour l’encadrement dont le maire a bénéficié pour le suivi du chantier. Il a prescrit que l’entretien et la maintenance du bâtiment soit correctement assurée, d’abord par la municipalité et les usagers, pour que la commune puisse tirer des bénéfices de son exploitation.
Revenant sur le projet, l’hôtel de ville de Bafia est un bâtiment R +1, avec plusieurs bureaux et un bâtiment annexe. Le tout construit sur superficie de 1856 m2.
Thérèse Ngah