Malgré les difficultés rencontrées, cette unité politique a pu enregistrer 968 nouveaux électeurs lors des dernières opérations de révision annuelle, sur un objectif initial de 1 534.
Dans le cadre de l’opé- ration de révision an- nuelle des listes électorales qui s’est déroulée du 2 janvier au 31 août 2024, la section Rdpc Menoua sud avait fixé un ob- jectif ambitieux : inscrire 1 534 nouveaux militants. Cepen- dant, au terme de l’opération, seules 968 inscriptions ont été enregistrées, soit un taux de réalisation de 63,10 %. Un ré- sultat qui, bien qu’encoura- geant, reste en deçà des attentes, avec un déficit de 566 électeurs. « Nous avions fixé un objectif ambitieux, mais les réalités du terrain ont été plus complexes que prévu. Néanmoins, nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts dès janvier 2025 pour at- teindre notre but », a déclaré Syl- vère Elat, président de la section Rdpc Menoua sud.
L’année précédente, l’unité politique n’avait pu inscrire que 478 nouveaux électeurs, marquant ainsi une progres- sion significative de 490 nou- veaux inscrits en 2024. Parmi les nouvelles recrues de cette année, on compte 220 hommes, 248 femmes et une majorité de jeunes, avec 500 inscriptions dans cette catégorie, signe d’une dynamique en faveur des jeunes dans cette localité. « Nous avons mis l’accent sur la mobilisation de la jeunesse, car c’est elle qui incarne l’avenir de notre parti et de notre pays », a souligné Sylvere Elat.
Cette évolution, bien qu’ap- préciable, montre les défis persistants auxquels la section Rdpc Menoua sud fait face pour atteindre ses objectifs de mobilisation électorale. Les responsables locaux pointent la nécessité de renforcer la sensibilisation, notamment dans les zones rurales, pour pallier ce manque et mieux préparer les échéances électo- rales à venir.
Avec une progression notable mais encore insuffisante, la section Rdpc Menoua sud devra redoubler d’efforts dans les prochaines échéances pour élargir sa base électorale, en particulier en s’appuyant sur les jeunes, fer de lance de l’avenir politique local.
Charles EBODE