La saine gestion des finances publiques et la prévention des fautes de gestion étaient au centre d’un atelier de renforcement des capacités organisé en faveur des responsables de cette institution le 24 février 2025.
C’est la salle des actes de l’université de Bertoua (UBe) qui a servi de cadre pour capaciter les hauts responsables et cadres investis de la qualité d’ordonnateur et/ou de maître d’ouvrage délégué, en matière de gestion financière publique et de la commande publique de cette institution universitaire. Au menu des travaux, les procédures et les bonnes pratiques régissant l’exécution des opérations financières publiques, d’une part, et en matière de commande publique d’autre part. Pour le professeur Dieudonné Pegnyemb, recteur de l’université de Bertoua : « En ce début d’exercice budgétaire, nous avons voulu imprégner ces responsables des bonnes pratiques à observer au moment de l’exécution du budget, pour permettre à notre structure d’avoir de meilleures performances en matière d’exécution du budget et de la commande publique. C’est la raison pour laquelle nous avons fait venir les meilleurs experts dans le domaine pour nous édifier sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire » Autrement dit, la prévention des fautes de gestion et les irrégularités susceptibles d’être commises par ces acteurs de la chaîne financière doivent être une exigence scientifique dans l’orthodoxie de la gestion, afin de développer les bonnes pratiques en matière d’exécution du budget et de la commande publique. Tout ceci pour éviter les sanctions y relatives.
Par ailleurs, au-delà des règles de gouvernance administrative et financière articulées autour de trois exposés, cet atelier a permis aux différents responsables de cette université d’être initiés aux techniques de mobilisation des financements alternatifs, conformément à la nouvelle loi d’orientation de l’Enseignement Supérieur au Cameroun.
Comme recommandation, les missions d’inspection et de contrôle seront désormais mieux préparées, les fautes de gestion et les malversations évitées, et les responsabilités des acteurs aisément assumées.
Martin Crépin Ntsana Mekok, à Bertoua