Blondeau Talatala, coordonnateur du Padi-dja, l’a annoncé lors de la tenue des 19ème et 20ème sessions de son comité d’orientation et de supervision, le 27 mars dernier.
Une nouvelle ère s’ouvre dans ces localités du Haut-Nyong région de l’Est, et au Dja et lobo, région du Sud. Après la réalisation de certains projets économiques pour un développement durable, place au bitumage. L’arrivée de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) et de la Banque islamique de développement (Bid), le confirme à suffisance. Ce linéaire total de 170km va bénéficier d’un financement de 99 milliards de fcfa pour la Bdeac et de 30 milliards venant de la Bid pour la réalisation des travaux. Selon Blondeau Talatala, ce projet est techniquement réparti en trois articulations : le bitumage, l’achèvement des études en cours et la réalisation de nouvelles études puis l’exécution des activités socio-économiques. Et le coût de ce vaste chantier qui s’élèvera à 15 324 700 000 fcfa est structuré ainsi qu’il suit : 99 850 000 000fcfa financé par la Bdeac soit 65% et 53 397 000 000 fcfa par la contre-partie nationale soit 35%. La durée globale est de 3 ans.
Hormis ces axes routiers, le Programme d’aménagement et de développement de la boucle minière du Dja et de la zone frontalière adjacente (Padi-dja) va procéder à l’achèvement des travaux sur les tronçons Bengbis-Messamena et Lomié- Mintom, en vue de leur bitumage et réaliser de nouvelles études. Et comme dit l’adage, là où la route passe, le développement suit, plusieurs activités socio-économiques connexes seront également réalisées sur ces différents axes. Pour ce qui est du niveau d’avancement sur le plan de la coopération, le coordonnateur a rassuré que l’accord du financement a déjà été négocié et bien d’autres procédures ont été exécutés par le Minepat. Sur le plan de la maturation de la signature de la convention de financement, le visa a été obtenu et le Comité nationale de la dette publique a donné l’avis favorable. A cet effet, les deux préfets bénéficiaires de ce souffle nouveau expriment déjà leur entière satisfaction au gouvernement pour le désenclavement de leur territoire de prédilection.
En perspective, la Bid qui contribue à la sécurité alimentaire dans la zone d’intervention du Programme, va s’investir à hauteur 30 455 000 000 fcfa dans ce projet. Il ne reste plus qu’à attendre la mise à disposition du nécessaire pour le démarrage des travaux qui se trouve à l’avant dernière étape. Il faut souligner que ce rapport d’activités 2024, a été approuvé à l’unanimité. Le plan de travail adopté qui privilégie les activités inachevées en 2024 et la conservation des acquis pour l’année en cours restent le cheval de bataille du Padi-dja.
Olivia Camille Ayissi