Le président de la section Rdpc Vallée du Ntem I à Ambam explique le processus de la nouvelle dynamique du parti qui a commencé à être implémentée depuis leur arrivée à la tête de cette unité politique.
L’Action : Votre section s’est une fois de plus illustrée par une mobilisation exceptionnelle au défilé du 20 mai 2022. Peut-on dire que c’est le signe d’une vitalité retrouvée ?
Paul Tomo Menye : Depuis notre installation le 6 novembre 2021, nous avons commencé à mettre en musique notre feuille de route. A notre actif, des activités de formations et d’imprégnation des militants pour mettre tout le monde au même niveau d’information des objectifs que nous nous sommes fixés pour ce mandat qui nous a été confié. Le 24 mars 2022, nous avons procédé à une formation des militants à la fabrication du savon, de l’huile et d’autres produits générateurs de revenus. Un point particulier a été mis sur la sensibilisation des parents, des éducateurs, des acteurs de la société sur les dangers de la consommation des drogue douces et dures par les jeunes. Parce que d’ici dix ans, si rien n’est fait, la Vallée du Ntem courre vers la catastrophe. Bien plus, sortant du covid-19, bien que la pandémie ne se soit pas encore entière allée, il fallait montrer que le Rdpc reste vivant dans notre département et singulièrement à Ambam. Cette dynamique a en ligne de mire les prochaines échéances électorales que nous devons remporter, nonobstant la concurrence d’en face. Mais pour cela, nous devons maintenir à jour nos fichiers politiques. Nous devons aller aux élections sachant que nous avons tel nombre de militants qui nous donnerons tant de voix.
Quelle est justement la situation des inscriptions sur les listes électorales à ce jour ?
Vous savez ceci est une question importante, d’autant plus que la maîtrise de ce document, pour un parti moderne comme le Rdpc, est un impératif. Ceci nous permet de faire une projection sur nos objectifs. Pour l’instant, nous ne pouvons pas donner de chiffre approximatif sur un domaine qui est purement scientifique, pour la simple raison que nous attendons que toutes les sous-sections tiennent leurs conférences pour nous situer à propos. Néanmoins, je peux dire que nous avons à cœur de battre le rappel de nos troupes pour que le maximum d’électeurs rentrent dans nos rangs. Ce n’est pas une tâche aisée, mais comptant sur les arguments positifs du Rdpc et son bilan jusqu’ici flatteur, nous pensons relever ce défi pour que notre parti demeure ce Rdpc toujours vainqueur dans la Vallée du Ntem. Et je regrette ici le fait que certains acteurs politiques de l’opposition veuillent récupérer un petit incident et taxer la Vallée du Ntem de tribaliste. Les villes de la Vallée du Ntem sont cosmopolites et il y règne un vivre-ensemble sans pareil au Cameroun.
Le Rdpc est véritablement rentré depuis plusieurs années dans le diptyque politique-développement. Et la Vallée du Ntem, zone frontalière, joue un rôle assez crucial à ce sujet. Quel est l’aport du Rdpc dans tout cela ?
Comme vous le dites, le Rdpc est un parti de développement. Il y a bien-sûr l’animation, mais il y a en bonne place le développement qui est au cœur de l’action du chef de l’Etat, l’élément central du Renouveau. Et le Rdpc est l’organe central d’implémentation de cette politique à tous les niveaux : politique, social, économique, culturel, etc. Il doit par conséquent accentuer ses efforts dans ce sens. Tout ceci visant le développement et l’épanouissement des individus. Jusqu’ici, ce message est en train de passer auprès de nos structures à la base et chaque entité commence à prendre ses responsabilités. A ce sujet, nous avons instauré une collaboration avec les délégations départementales des administrations qui opèrent dans chacun des secteurs cités : le Minader, le Minepat, le Mincommerce, etc. A brève échéance, nous comptons organiser une série de rencontres entre les militants et les délégués départementaux ou nationaux qui viendront présenter les offres et projets de développement logés dans les différents départements ministériels ainsi que les conditions d’éligibilité à ces financements. Il est bien vrai, beaucoup de nos militants sont engagés dans les activités socioéconomiques.