A l’initiative de Yannick Manga, président de cette sous-section Rdpc du Mfoundi V, les jeunes mettent à profit cette période de vacances pour renforcer leurs capacités.
Passer des vacances utiles. Tel est l’objectif du président de la sous-section Rdpc d’Essessalakok. A cet effet, pendant trois mois, les militants recevront des cours en informatique qui permettront à certains de s’autonomiser et à d’autres de rompre avec l’illettrisme numérique. « La formation s’inscrit dans ce que nous appelons les chantiers professionnels de la sous-section d’Essessalakok », indique Yannick Manga.
Pour travailler de façon méthodique et professionnelle, les jeunes militants, les femmes et hommes intéressés par l’informatique seront formés par des enseignants qualifiés venus d’un centre de formation agréé situé dans l‘arrondissement de Yaoundé V. Outre l’initiation à l’informatique proprement dite, les modules de formation comporteront entre autres : Microsoft; Word; Excel; Publisher; Photoshop; Impressions. Pour le président de cet organe de base, cet apprentissage va permettre aux jeunes d’éviter toute dispersion. Il souligne d’ailleurs que, la programmation informatique est une niche idéale pour l‘auto-emploi. Etant donné que le Rdpc est un catalyseur de développement, le président de cette sous-section pense que cela permettra aussi de contribuer au développement du Cameroun à travers le numérique. Pour ne pas rester limité, il a également pensé à l’apprentissage de certaines langues étrangères telles que l’allemand, l’anglais, l’italien et le chinois. Car souligne-t-il, « il faut également savoir s’exprimer en d’autres langues, question d’être plus ouvert au monde. C’est ce que nous apprend la hiérarchie ; être des acteurs de développement ». Pour lui, rien n’est à négliger. « C’est notre façon de contribuer à l’épanouissement de nos jeunes frères et sœurs, mais aussi au développement de notre pays ».
Une formation qui sera sanctionnée par des attestations délivrées à ceux qui se seront démarqués durant cette période d’apprentissage.
Marthe MAKOUKAM