Le chef de l’Etat camerounais, au-delà des simples interpellations en direction des jeunes de son pays, a depuis plusieurs années, toujours responsabilisé cette catégorie sociale. Jusque dans les hautes sphères de l’administration.
Décidément, le chef de l’Etat camerounais continue de battre « le fer… de lance de la nation » tant qu’il est encore chaud. On peut même dire qu’il le chauffe lui-même en sa qualité de « forgeron en chef » qu’il est.
En effet, la jeunesse camerounaise est l’une des plus compétentes dans ce monde. Il n’y a qu’à voir le nombre de lauriers qu’elle récolte à l’international. Et Paul Biya est le premier à en être convaincu, lui qui ne manque pas d’occasion pour les encourager à toujours hisser le drapeau national le plus haut possible. Que ce soit au Cameroun ou dans la diaspora, ses discours sont toujours allés dans le sens de les inviter à prendre leurs responsabilités. « Je voudrais à cet égard saluer nos jeunes compatriotes qui se sont illustrés ces derniers temps par des innovations d’une grande valeur, reconnues de tous. Ils ont pris des initiatives pleines d’audace, dans le domaine très compétitif des nouvelles technologies de l’information et dans bien d’autres domaines, comme l’agriculture », avait-il alors reconnu le 10 février 2016.
Avant d’ajouter : « Ils n’ont pas eu peur. Ils ont osé. C’est ce que je vous recommande depuis toujours ». Son interpellation va ainsi dans tous les domaines et secteurs de la vie nationale. Avec en prime un zeste de patriotisme. « Il est bon, quel que soit votre rôle dans la société, de savoir faire preuve de patriotisme, pour mériter de la nation : l’agriculteur dans son champ, l’élève ou l’étudiant dans ses études, l’ouvrier sur son chantier, l’instituteur dans sa salle de classe, le médecin ou l’infirmière à l’hôpital, le chercheur dans son laboratoire, le fonctionnaire dans son bureau, le commerçant dans sa boutique, le mécanicien dans son garage, le balayeur à son poste de travail, le transporteur aux commandes de son engin ».
Sa dernière sortie est la nomination des trois recteurs et leurs présidents des conseils d’administration des nouvelles universités de Garoua, Bertoua et Ebolowa. Un acte qui vient à la suite de plusieurs autres démontrant sa constance à faire confiance à la jeunesse du Cameroun. « Notre jeunesse constitue un atout majeur pour le devenir de la nation. Elle est nombreuse et riche de potentialités, dynamique et ambitieuse, conquérante et inventive », avait déclaré à l’occasion de la célébration de la 50ème édition de la fête de la jeunesse, le 11 février 2016. Du plus proche collaborateur au secrétariat général de la présidence, au dernier poste de chef de bureau dans les différentes administrations publiques, le Président Paul Biya a décidé de ne plus faire machine arrière. Et c’est tant mieux pour le devenir du Cameroun.
William MONAYONG