C’est à travers des causeries éducatives et interactives organisées par le bureau de la section en faveur des responsables des organes de base. À l’effet de s’imprégner des difficultés que les militants rencontrent au quotidien.
«Il n’y a pas de questions superflues ». C’est à la suite de ces propos du président de la section Rdpc Mfoundi I, que le ton des échanges a été donné hier 5 juillet, dans le cadre des causeries éducatives organisées en faveur des bureaux organes de base de cette unité politique, les présidents des comités de développement, d’hygiène et salubrité et les chefs traditionnels.
Au cours de cette rencontre qui se tenait conjointement dans les sous-sections Étoudi Renouveau, Emana centre et Nkol Mbong, les militants sont venus nombreux assister à la rencontre et poser les problèmes quotidiens auxquels ils font face. Après une brève présentation de chaque organe de base, on est passé à la phase interactive. Des problèmes d’emploi, d’assainissement, d’éclairage public en passant par l’animation du parti à la base, ont été posé. Tout a été dit aux membres du bureau de la section afin que nulle n’en ignore.
Parlant du problème d’emploi des jeunes, Jean Marie Abouna, président de ladite unité politique a souligné que ce problème n’est pas propre à l’arrondissement de Yaoundé 1er. Il est juste question pour les jeunes de se rabattre sur les activités génératrices de revenus qui seront appuyés par la municipalité. Du problème d’adduction d’eau potable, il a été rappelé aux militants que de grands travaux sont en cours de réalisation par la Camwater pour favoriser la fourniture en eau potable dans la ville de Yaoundé. « Créer des adductions d’eau en ce moment, serait concurrencer ce projet ». Pour ce qui est de l’éclairage public, près de 2000 lampadaires ont été implantés dans l’ensemble de l’arrondissement. Même si beaucoup reste encore à faire. À ce sujet, il revient aux présidents des comités de développement de communiquer leurs doléances, pour que les solutions soient trouvées en fonction des moyens disponibles. Au membre des comités de développement, il leur a également été demandé de signaler systématiquement leurs besoins. De la gestion des ordures ménagères, l’on retient que ce problème nécessité une collaboration des populations, avec à clé la construction des bacs pour stocker les ordures avant le passage des services d’hygiène.
Après des échanges cordiaux, la rencontre s’est terminée sur une note de satisfaction, avant de se poursuivre les 6, 7et 8 juillet prochains avec les militants et responsables des organes de base, des 11 sous sections que compte cette unité politique.
Thérèse NGAH