Le président de la section Rdpc Mfoundi I, membre titulaire du Comité central et maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé 1er, nous livre la primeur des causeries éducatives et interactives qu’il a eues avec les militants de son unité politique la semaine dernière.
L’Action : Vous avez achevé vendredi 8 juillet dernier, une tournée dans votre circonscription politique, de quoi s’est-il agi ?
Jean Marie Abouna : Nous sortons effectivement d’une tournée qui nous a conduite auprès des 11 sous sections Rdpc, Ofrdpc et Ojrdpc que compte notre unité politique. Et je puis vous assurer que ce fut un succès éclatant, sur toute la ligne.
Il s’est agi d’une série de rencontres voulues par nous, afin de mettre tous nos militants, voire nos populations au même niveau d’information relativement aux activités menées ou en voie de l’être par la section et la mairie, en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie. Car c’est fort des besoins recensés çà-et là, au cours de ces échanges, que nous agirons pour impacter sur le mieux-vivre de nos populations, une préoccupation majeure pour le Rdpc et son Président national, Son Excellence Paul Biya.
Cette tournée a démarré le mardi 5 juillet dernier à Etoudi, pour s’achever en apothéose le vendredi 8 juillet 2022 à Olembé. Tout au long de ce périple, nous étions accompagnés du député Christophe Essama Nkoudou et de sa suppléante Margueritte Mfegue épse Essama ; de la présidente de la section Ofrdpc, Clémentine Onambele Bindzi née Metougou ; du président de la section Ojrdpc, le camarade Emmanuel Lot Motso Pesseu, ainsi que l’ensemble des membres de nos bureaux respectifs.
Au cours de ces séances de travail qui se sont déroulées selon la formule des causeries éducatives ouvertes et interactives, nous avons pu nous regarder droit dans les yeux et nous nous sommes dits absolument tout. C’est ainsi que nous avons recensé un certain nombre de problèmes qui nuisent au plein épanouissement de nos militants et des populations de l’arrondissement de Yaoundé 1er en général.
Quels étaient ces problèmes et quelles solutions avez-vous proposées ?
Les militants nous ont posé des problèmes aussi divers que variés, plus urgents et prioritaires les uns que les autres. Certains relèvent de notre compétence soit en tant que président de section, soit en tant que maire, ou même en tant qu’élite du Mfoundi, tout simplement.
Je pourrais citer comme ça, pêle-mêle, le sempiternel problème d’autonomisation des militants, le problème de reprofilage des routes, l’amélioration de l’éclairage public, la création de nouvelles écoles, la création des espaces verts ou des aires de jeu, la recherche de solutions aux inondations et à la gestion des ordures, etc. Certains de ces problèmes ont trouvé des solutions hic et nunc. D’autres sont en voie d’être solutionnés, alors qu’une certaine tranche est encore en étude. Mais, une chose est sûre, nous allons y apporter des solutions en temps opportun.
D’autres par contre qui ne relevaient pas de notre compétence, nous avons promis de faire un plaidoyer serré et efficace auprès des personnalités et/ou structures concernées. C’est par exemple le cas de la mairie de la ville ou du ministère de l’Habitat et du Développement urbain, pour ne citer que ces deux exemples-là, qui sont concernés par une bonne palette des problèmes posés par nos militants.
Interview réalisée par Serge Williams FOTSO