Depuis le début des vacances scolaires, ils sont nombreux à s’intéresser à cette activité.
Ils sont âgés entre 5 et 15 ans, comme dans plusieurs autres domaines qui occupent les jeunes pendant cette période, beaucoup ont choisi cette discipline, qui est un pan de l’art plastique.
Michel Nitedem, promoteur d’un centre d’apprentissage : « cela fait plusieurs années que les enfants s’intéressent à cette activité. Ce qui me motive chaque fois à organiser les cours ». Pour lui, il est question de former les jeunes tout en leur offrant un cadre de divertissement. Étant donné que cette activité relève du beau et de l’expression des sentiments. Ce n’est pas un fait du hasard si ces jeunes sont inscrits pour cet apprentissage. « J’ai remarqué que mon fils s’intéressait trop au dessin et représentait sans distinction les objets autour de lui. C’est ce qui m’a motivé à l’inscrire dans ce centre », explique un parent rencontré sur le site. « Une fois au centre, ils sont encore plus émerveillés et curieux du fait du jeu des couleurs. Bref, l’approche artistique. Et c’est tout cela qui fait la beauté de cet apprentissage », renchérit l’initiateur de cette activité. Il explique que la technique de sérigraphie permet aux débutants d’imprimer sur différents matériaux. C’est à dire sur des surfaces planes. Il peut s’agir de textiles, de feuilles de papier, de posters, de cartons, entre autres. Pour arriver à le faire, il faut revenir toutes les vacances. « C’est pourquoi, il est important de ne pas s’arrêter après un passage. Nous avons des apprenants qui ont commencé tout petits. Aujourd’hui, c’est leur deuxième passion », affirme Michel Nitedem. « J’ai commencé pendant les vacances 2020. Je me sens à l’aise. J’apprends à représenter beaucoup de tableaux. Cela m’a permis de contribuer à la décoration de la maison pendant les fêtes de Noël », affirme un apprenant.
En attendant les vacances scolaires prochaines, les jeunes s’appliquent pour mettre à profit cette période, afin d’éviter toute dépravation.
Marthe MAKOUKAM