Les membres du bureau de cette sous-section entendent rapprocher le Rdpc de ses militants, pour une bonne animation du parti à la base.
Après les sous-sections Etoudi Renouveau, Djoungolo, Nkolmbong, Emana centre et Mballa centre, c’était au tour des membres du bureau de la sous-section Ako’o Kama de tenir le mercredi 9 novembre dernier, leur rencontre statutaire pour recenser les problèmes auxquels les militants font face au quotidien.
Avant de porter les problèmes des militants à l’attention des représentants des membres du bureau de la section, Dieudonné Manga, président du bureau de ladite sous-section dans son mot de bienvenue, a présenté l’organe de base dont il a la charge avant de laisser la place à l’exposant du jour, pour entretenir les militants sur le processus de décentralisation. Des problèmes posés, outre l’autonomisation des militants et l’animation du parti à la base, les membres du bureau de la sous-section Rdpc Ako’o Kama envisagent un éventuel éclatement des comités de base pour rapprocher le parti de la base. Jules Tana, représentant du président de la section Rdpc Mfoundi I aux travaux de la conférence conjointe des sous-sections Rdpc, Ofrdpc et Ojrdpc d’Ako’o Kama, a promis porter les doléances des militants à la hiérarchie. Mais avant, il a tenu à rappeler à ses camarades du parti que « le problème des éclatements des comités de base sera porté à l’attention du bureau de la section, qui a son tour fera des propositions au Comité central ».
De l’avis d’Emmanuel Lot Motso Peuseu, président du bureau de la section Ojrdpc Mfoundi I, présent à ses travaux, « Nous sommes à la sous-section Ako’o Kama, dans la section Rdpc Mfoundi I pour poursuivre le périple des rencontres statutaires dans les organes de base de notre ressort politique. Cette rencontre intervient dans cette sous-section comme dans bien d’autres, suite à la lettre de cadrage du président de la section invitant les responsables à la nécessaire tenue des rencontres statutaires. Nous sommes venus encadrer nos militants tout en leur délivrant le message de réconfort des membres du bureau de la section ». En abordant le problème d’autonomisation des militants et surtout des jeunes soulevé pendant la rencontre, le président de la section Ojrdpc Mfoundi I a répondu que « Le problème d’emploi des jeunes n’est pas propre à la commune de Yaoundé I. Néanmoins, le bureau de la section entend mettre en œuvre un dispositif d’auto emploi et d’appui dans le cadre de l’accompagnement des jeunes », a-t-il conclu.
Thérèse NGAH